the war wagon (western 1967 )


The War Wagon is a 1967 American Western film directed by Burt Kennedy and starring John Wayne and Kirk Douglas. The picture has the form of a light-hearted heist movie. Released by Universal Pictures, it was produced by Marvin Schwartz and adapted by Clair Huffaker from his own novel. The supporting cast includes Howard KeelRobert Walker Jr.Keenan WynnJoanna Barnes and Bruce Dern. The picture received generally positive reviews.

Filming took place in Sierra de Órganos National Park in the town of SombrereteMexico.

Rancher Taw Jackson returns to his hometown to settle a score, after being released early from prison for good behavior. Three years earlier, he was framed by corrupt businessman Frank Pierce and wrongfully imprisoned, while Pierce appropriated his ranch and lands, as well as the recently discovered gold on the property.

Jackson decides to steal Pierce’s largest gold shipment, worth $500,000 (approximately $12M-$13M today). Jackson learns the date of the shipment from Wes Fletcher, an elderly wagon driver employed by Pierce.

He then hires a marksman and safecracker known only as “Lomax” to assist him, even though Lomax had helped Pierce send Jackson to prison. The safe of gold dust is being transported in a “war wagon”, a heavily armored stagecoach surrounded by armed guards on horseback.

Lomax and Jackson rescue Levi Walking Bear, a Kiowa translator, from a gang of Mexican banditos. Lomax is then sent to pick up Billy Hyatt, supposedly an expert on explosives, and is dismayed to find he is a teenage drunkard. Jackson, Fletcher, Hyatt, Lomax and Levi meet up to discuss their next move, and Fletcher instantly objects to Hyatt’s presence around his teenage “wife” Kate.

Lomax rides into town and is confronted by Pierce, who offers him $12,000 for Jackson’s head. Lomax spends the night with Lola, an old acquaintance, at one point having to stop Hyatt, who has become drunk again, from spilling the beans about the robbery. Jackson and Levi return from negotiations with the Kiowas, during which the warriors agreed to help, since Pierce is starving the tribe out. Jackson sends Hyatt to wait at Fletcher’s farm. Kate, in Fletcher’s absence, reveals to Hyatt that she is not married and was actually sold by her abusive parents. Hyatt starts trying to defend Kate from Fletcher’s harsh behaviors, and Jackson has to stop Fletcher from killing Hyatt.

Levi, Jackson, and Lomax cause a disturbance in town to confuse Pierce’s men. The conspirators later sneak onto Jackson’s old ranch to steal some nitroglycerin from a safe in the mining shack. Jackson keeps Pierce distracted by pretending to collect some of his old things, while Lomax and Hyatt put the nitro in bottles.

The next day, Hyatt rigs a bridge to explode with the bottles of nitro, Levi blocks the normal route with a felled tree, and Lomax and Jackson set up a booby trap in a narrow gorge. Pierce reveals he has added a turret with a Gatling Gun to the war wagon, and he and his guards set out with the shipment. The Kiowa warriors create a dust screen and separate the guard riders from the War Wagon. The bridge explodes behind the wagon as it crosses, stranding the guards on the other side of the cliffs. Chief Wild Horse and some more Kiowa warriors attack the wagon and try to take all the gold for themselves, but many are killed by the Gatling Gun.

When the wagon is diverted into the gorge by the fallen tree, Jackson and Lomax spring their trap, killing the drivers. Pierce shoots the last two of his men when they try to desert him and the wagon, but one of them shoots back as he dies, killing Pierce. The wagon crashes into a gulch, and the conspirators quickly load the gold dust into some flour barrels on Fletcher’s cart. However, the Kiowa warriors kill Fletcher and attempt to take all the gold (and the flour) for themselves. Hyatt uses the last bottle of nitro to kill the chief and scare the warriors off, but the cart horses spook and run off. The flour barrels are lost and broken, with the Kiowa women, unaware of all that transpired, gathering up the flour to feed their families.

Jackson finds $100,000 worth of gold dust in a hidden compartment in the cart, where Fletcher had tried to steal it. Lomax angrily takes Jackson’s horse as payment, and Jackson gives a small amount of dust to Hyatt, who rides off with Kate while Levi returns to the Kiowas. They plan to meet in six months to divide the rest, when the robbery will be old news.

Sources Wikipedia / youtube

JOHN WAYNE La légende


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John WAYNE: Considéré comme l’américain patriote et héroique, 

 

JOHN WAYNE

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Marion Mitchell Morrison, dit John Wayne, né le 26 mai 1907 à Winterset dans l’Iowa, aux États-Unis, et mort le 11 juin 1979 àLos Angeles, est un acteurréalisateur et producteur américain.

S’il a joué dans des films policiers, des films de guerre et quelques comédies romantiques, c’est dans ses nombreux westernsque John Wayne s’est réellement imposé, sous la direction de deux réalisateurs particulièrement : John Ford (La Chevauchée fantastiqueLe Massacre de Fort ApacheLa Charge héroïqueRio GrandeLa Prisonnière du désert ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance) et Howard Hawks (La Rivière rougeRio BravoEl Dorado ou Rio Lobo). Il tourna également plusieurs films avec Henry Hathaway dont Cent…

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JOHN WAYNE La légende


John WAYNE: Considéré comme l’américain patriote et héroique, 

 

 

JOHN WAYNE

john wayne

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Marion Mitchell Morrison, dit John Wayne, né le 26 mai 1907 à Winterset dans l’Iowa, aux États-Unis, et mort le 11 juin 1979 àLos Angeles, est un acteurréalisateur et producteur américain.

S’il a joué dans des films policiers, des films de guerre et quelques comédies romantiques, c’est dans ses nombreux westernsque John Wayne s’est réellement imposé, sous la direction de deux réalisateurs particulièrement : John Ford (La Chevauchée fantastiqueLe Massacre de Fort ApacheLa Charge héroïqueRio GrandeLa Prisonnière du désert ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance) et Howard Hawks (La Rivière rougeRio BravoEl Dorado ou Rio Lobo). Il tourna également plusieurs films avec Henry Hathaway dont Cent dollars pour un shérif, qui lui valut en 1970 l’unique Oscar de sa carrière.

En 1960, il passa derrière la caméra pour réaliser une fresque historique d’envergure, Alamo, relatant les derniers jours de Davy Crockett et ses compagnons lors de la guerre d’indépendance du Texas. Huit ans plus tard, il coréalisa Les Bérets verts, film engagé justifiant l’intervention américaine au Viêt Nam. Ses deux réalisations reflètent l’engagement personnel de John Wayne, républicain et ardent patriote

Classé 13e plus grande star de légende par l’American Film Institute en 1999, John Wayne est certainement un des acteurs les plus représentatifs du western, une incarnation à lui seul de l’Amérique conquérante. Surnommé « The Duke » (le Duc), il reste toujours aujourd’hui, grâce à ses films, le symbole d’une certaine virilité. Il interpréta ce rôle d’homme viril, dur, solitaire et un peu machiste tout au long de sa carrière, ce qui lui fit déclarer : « J’ai joué John Wayne dans tous mes films et ça m’a plutôt pas mal réussi ».

Enfance et scolarité

 

Glendale aujourd’hui, où vécut John Wayne de 1916 à 1924.

Né dans une famille modeste et presbytérienne, son père est Clyde Leonard Morrison (1884–1937), d’ascendance irlandaise et écossaise et fils d’un vétéran de la Guerre de Sécession, Marion Mitchell Morrison (1845–1915). Sa mère est Mary Alberta Brown (1885–1970), d’origine irlandaise. En décembre 1912 naquit son frère Robert. Ses parents changèrent alors son identité en Marion Mitchell Morrison (toutefois il a souvent affirmé que son vrai nom aurait été Marion Michael Morrison).

John Wayne

John Wayne

 

Peu après son père eut des lésions aux poumons et fut contraint de « changer d’air » pour sa santé. Il mit en vente sa pharmacie et acheta une maison délabrée près du désert des Mojaves, à Palmdale, et des terres où il décida de faire pousser du maïs. Sa femme et ses enfants vinrent le rejoindre en 1914. « Je crois que c’était une misérable baraque. Ni gaz, ni électricité, ni eau courante. […] Nous étions absolument coupés du monde. » C’est pour aider son père qu’il apprit à se servir d’un fusil et à monter à cheval. « Je suis très à l’aise en selle, mais je ne suis pas amoureux des chevaux. Ils sont seulement utiles dans une ferme ou pour tourner un film. »

Lassée du climat rude et de la pauvreté de la famille, Mary Morrison poussa son mari à tout vendre. Ils partirent à Glendale, faubourg de Los Angeles, en 1916, où le père trouva un emploi dans une pharmacie5. Ils déménagèrent régulièrement, s’installant à chaque fois dans une maison plus petite. Marion devint vite un bon élève, lisant beaucoup à la bibliothèque municipale. À douze ans, il enchaîna, en parallèle des cours, des petits boulots  : livreur de journaux, livreur, ouvreur du cinéma Palace.

Son premier vrai souvenir d’un film est probablement Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse avec Rudolph Valentino6. Grâce à son job d’ouvreur, il pouvait accéder à un très grand nombre de films, dont des westerns avec Harry Carey ou des films d’aventures avec Douglas Fairbanks. Il se lia d’amitié avec Bob Steele, future star de westerns des années 1920. C’est aussi dès cette époque que Marion fut surnommé « Big Duke » en référence à son chien, « Little Duke », qu’il emmenait partout avec lui. Au collège, il appartenait aux clubs sportifs et culturels, et fit du théâtre, non comme acteur, mais comme accessoiriste. Ses rares performances d’acteur ne furent pas convaincantes, trop pétrifié qu’il était par le trac

Sportif et accessoiriste

En 1924, l’Université de Californie du Sud décida de recruter les meilleurs éléments des clubs alentours pour sa propre équipe de football, les Trojans, dont Marion Morrison. Pouvant faire ses études gratuitement grâce à une bourse sportive, il fut aussi initié à une fraternité, Sigma Chi8. Il rencontra peu après la vedette Tom Mix, qui assistait à tous les matchs de l’équipe. Appréciant la carrure du jeune homme, il lui offrit un rôle dans un film qu’il devait tourner quelques mois après.

Entre-temps, lors d’un weekend à Balboa, il fut victime d’un accident de bodysurf : il se déchira un muscle de l’épaule après une chute qui le fit entrer en contact avec le fond, tenta vainement quelque temps de continuer le football mais fut évincé de l’équipe, avec toutefois un diplôme de la Fédération de football. Il n’y joua plus jamais. L’été au studio, la star méprisa le jeune Morrison, qui fut toutefois engagé, mais comme accessoiriste.

 
La rencontre avec John Ford fut décisive pour la carrière de John Wayne, même si c’est Raoul Walshqui lui confia son premier grand rôle
 
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Après une figuration sur le film The drop Kick, il fut appelé sur le tournage de Maman de mon cœur, dirigé par John Ford, réalisateur déjà respecté à Hollywood. Celui-ci décida un jour de provoquer gentiment le jeune footballeur Morrison en le faisant se mettre en position, puis en lui faisant mordre la poussière. La pareille que lui rendit aussitôt le jeune homme le fit grimper dans l’estime du réalisateur.

JOHN FORD

JOHN FORD

JOHN WAYNE

john wayne

Il l’embaucha d’ailleurs comme acteur sur son film suivant, La Maison du bourreau, dans un petit rôle de paysan condamné par un juge. John Ford le fit d’abord renvoyer à cause de son comportement (il fut pris d’un fou rire), puis le rappela et tourna la scène.

À partir de 1928, il décida de ne plus aller à l’université. N’ayant plus la bourse accordée grâce à l’équipe de football, il ne pouvait s’offrir les cours. Il retourna à la Fox et devint accessoiriste pendant trois années. « J’ai été menuisier, manœuvre, électricien, charpentier, peintre et tapissier. J’ai tout fait, je connais tous les problèmes du métier et les trucs pour les résoudre. » Il travailla alors de nouveau avec John Ford et d’autres réalisateurs, et fit un peu de figuration, notamment dans Words and musicRough Romance ou Cheer up and smile. Dans Salute, il se confronta pour une des premières fois à un autre étudiant-footballeur voulant participer au film de Ford, Wardell Bond. Dans Hommes sans femmes il fut engagé comme cascadeur, mais payé au tarif d’un accessoiriste

JW young

JW young

Le faux départ

Le cinéma parlant avait rendu difficile la réalisation de westerns. Le réalisateur Raoul Walsh prouva le contraire en coréalisant In Old Arizona qui fut un gros succès. La Fox voulut alors lui confier la réalisation d’un grand western, au budget d’un million de dollars. Des acteurs de théâtre furent engagés  : Tyrone Power et Ian Keith. Pour le rôle principal, le choix s’orienta vers Gary Cooper, mais celui-ci était indisponible car sous contrat avecSamuel Goldwyn. Walsh remarqua alors par hasard cet accessoiriste qui déchargeait un camion, Duke Morrison, puis décida de lui faire faire un bout d’essai. Le producteur délégué et le réalisateur décidèrent juste après de lui faire changer de nom. Par admiration pour le général Anthony Wayne, on lui trouva un nom. Et tout bêtement parce que « John » faisait Américain et simple, on lui donna ce prénom. Ainsi Duke Morrison devint John Wayne, sans même avoir été consulté.

Le tournage de La Piste des géants commença à Yuma. Wayne fut victime d’une dysenterie qui l’obligea à un régime et lui fit perdre trois semaines de tournage. Le film fut tourné en70 mm, près de vingt ans avant le CinemaScope. La première mondiale eut lieu le 24 octobre 1930 dans un grand cinéma de Hollywood et la société de production fit faire à sa nouvelle vedette une promotion mensongère, lui inventant une nouvelle biographie.

Le film fut un échec notoire et la conséquence pour John Wayne fut de redevenir un acteur inconnu, sous contrat, à 75 dollars la semaine. De plus, il se fâcha quelque temps avec John Ford

Les années 1930 : entre échecs et nouveau départ

Un acteur de séries B

Duke fut engagé en 1930 pour tourner Girls demand excitement, une comédie musicale dirigée par un chorégraphe de New York parfaitement inexpérimenté, avec Virginia Cherrill. Puis avec Loretta Young, ce fut Three girls lost. Présenté le 1er mai 1931, le film fut résumé par un critique par : « Tout cela est assez idiot ! » La Fox ne renouvela pas le contrat de John Wayne, qui fut embauché par Harry Cohn, grand patron de la Columbia, qui lui fit tourner un autre film sans intérêt, Men are like that. Ces films permirent toutefois à Wayne de se faire un public. Mais une brouille avec Cohn lui fit perdre son statut de vedette, et il devint un second rôle, au profit de Tim McCoy notamment. Il n’oublia jamais cette offense et, devenu une grande vedette, refusa toujours de tourner pour la Columbia.

La mode était aux films d’aviation. John Wayne, qui venait de prendre un agent, Al Kingston, tourna L’ombre d’un aigle. C’est sur ce tournage qu’il rencontra Yakima Canutt, qui allait devenir l’un des cascadeurs les plus connus du cinéma américain. Il enchaîna avec Hurricane express où il interprétait un aviateur décidé à venger son père, tué dans un accident de chemin de fer. Le 24 juin 1933, il se maria enfin à celle qu’il aimait depuis des années, Josie (Josephine Saenz).

cette dernière lui permit d’obtenir un petit rôle, celui d’un boxeur, dans La Vie de Jimmy Dolan avec Douglas Fairbanks. Al Kingston arrangea ensuite un entretien avec Trem Carr et Leo Ostrow qui venaient de fonder la sociétéMonogram Pictures et Duke se vit offrir un contrat de huit westerns par an, payés 2500 $. Il tourna la même année Les Cavaliers du destin où il fut un cow-boy chantant. Exaspéré par cette expérience humiliante, il déclara plus tard que sa chansonnette en play-back lui donnait l’impression « d’être une foutue pédale. » Pourtant cette époque laissa à Wayne de bons souvenirs, il déclara plus tard  : « D’avril à septembre on travaillait comme des dingues pour fournir de la pellicule aux petites salles qui achetaient la production en bloc et d’avance. Puis, à la fin de l’été, je filais chasser la palombe. Ensuite c’était la saison des oies sauvages et des canards. […] Oui c’était le bon temps

LORETTA YOUNG

LORETTA YOUNG

De nouvelles expériences navrantes

Marié et à présent père, John Wayne refusa un nouveau contrat de 24 000 $ proposé par Herbert J. Yates pour Monogram Pictures, las de vivre loin de sa famille et de ses enfants. Il s’essaya sans succès à la gestion d’une agence immobilière. Puis, sous le nom de Duke Morrison, devint boxeur et fit quelques combats dans le Nevada19. Encore une fois, sans grand succès. Résolu à revenir au cinéma, il tenta de se faire remarquer par Cecil B. DeMille,

cecil_b_de_mille

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en vain. Son ami Paul Fix lui proposa alors une pièce de théâtre, Red Sky At Evening, avecSally Blane. D’abord enthousiasmé, il déchanta assez vite, se rappelant ses expériences navrantes de jeunesse. La seule et unique représentation fut un désastre  : ayant vidé une bouteille de whisky pour se donner du courage, Wayne entra sur scène ivre, oubliant ses répliques et demandant : « Où suis-je? »

Il reprit alors le chemin des studios et tourna pour Universal quelques films où il abandonnait son personnage de cow-boy. Entre 1936 et 1937, il tourna ainsi Les Pirates de la merConflic où il joua un boxeur, I Cover de war dans le rôle d’un reporter, et L’idole de la foule. Produits à coûts réduits, ces films furent des échecs cuisants. Son public fidèle ne voulait de John Wayne qu’il ne fût qu’un cow-boy, sachant se battre et manier son pistolet. Il revint alors vers Herbert J. Yates et tourna d’autres films médiocres, dont certains ne sortirent qu’une fois John Wayne devenu une star.

« Sauvé » par John Ford

À l’été 1937, John Ford invita Wayne à bord de son bateau, l’Araner, et lui donna à lire un scénario de Dudley NicholsLa Chevauchée fantastique, pour avoir son avis quant à l’acteur qui pourrait endosser le premier rôle. Vexé, il proposa néanmoins Lloyd Nolan. Ce n’est que le lendemain que Ford lui demanda : « Idiot, tu penses que tu ne pourrais pas le jouer le rôle ? » Mais les producteurs envisageaient plutôt des vedettes confirmées  : Gary Cooper et Marlène Dietrich.

Le réalisateur réussit finalement à imposer Wayne et Claire Trevor, ainsi que d’autres acteurs expérimentés, tels que Thomas Mitchell ou George Bancroft.

Le film fut tourné d’octobre à décembre 1938, avec un budget modeste. Quelques scènes furent filmées à Monument Valley, le reste en CalifornieYakima Canutt doubla John Wayne, notamment lors de la grande attaque de la diligence. Ce dernier fut tout au long du tournage tyrannisé par le réalisateur, Ford le reprenant sans cesse sur sa façon de marcher, de jouer, de parler. « Je l’aurais tué. Il me mettait en rage. Mais Ford savait ce qu’il faisait. Il savait que j’avais honte d’être un cow-boy de westerns de séries B et de me retrouver là, en compagnie de ces grandes vedettes. » Ford offrit à son acteur vedette l’une des « plus belles entrées de star de l’histoire du cinéma », avec son fameux mouvement de caméra laissant apparaître Ringo Kid, une selle dans une main, un fusil dans l’autre.

GARY COOPER

GARY COOPER

La Chevauchée fantastique fut un succès public et reçut sept nominations aux Oscar du cinéma. Les conséquences furent nombreuses  : le western comme genre de cinéma fut réhabilité (le critique Frank S. Nugent écrivit  : « Dans un grand geste superbe, John Ford a balayé dix ans d’artifice et de compromis et a réalisé un film qui fait chanter la caméra ») et John Wayne sortit enfin de l’impasse dans laquelle il se trouvait depuis le début des années 1930.

1940-1951 : L’affirmation d’un héros de cinéma américain

Des retrouvailles professionnelles

 John Wayne dans Les Naufrageurs des mers du sud, de Cecil B. DeMille, en 1942.

Le succès international de La Chevauchée fantastique fit de John Wayne une star, auprès du public et des réalisateurs. Son salaire fut multiplié par trois, puis par onze en 1946, et il devint alors un des acteurs les plus chers avec Gary Cooper ou Clark Gable. Il retrouva le réalisateur Raoul Walsh en 1940 pour un western sur fond de guerre civile, L’Escadron noir, avec Claire Trevor. La même année, il fut engagé pour incarner un Américain accueillant des réfugiés allemands fuyant le régime nazi dans Les Déracinés, et retrouva John Ford pour Les Hommes de la mer. Tourné rapidement et pour un coût relativement modeste, le film ne fut pas un succès public. De plus, Wayne n’était toujours pas pris au sérieux par le réalisateur qui ne le pensait pas capable de jouer des rôles plus complexes. Il tourna un dernier film cette année 1940, La Maison des sept péchés, première collaboration avec Marlène Dietrich, avec qui il s’entendit à merveille33.

PAULETTE GODARD

 

Il fut contacté par le réalisateur Cecil B. DeMille. Wayne, qui n’avait pas oublié sa première rencontre infructueuse avec lui, refusa de jouer dans son film, en lui adressant une longue notice visant à modifier le scénario. DeMille le rappela, John Wayne se fit prier et, après plusieurs discussions, DeMille obtint que John Wayne tournât dans Les Naufrageurs des mers du sud, en compagnie de Ray Milland et Paulette Goddard,

PAULETTE GODARD

PAULETTE GODARD

l’histoire d’un pilleur d’épaves dans les Caraïbes. Le tournage fut agréable, l’entente parfaite, ce qui fit déclarer à Wayne  : « Après avoir tourné avec lui, j’ai pu garder la tête haute, en dépit des films dégueulasses que je devais faire pour Republic. » L’année 1942 vit également Lady for a Night, de Leigh Jason avec Joan Blondell pour partenaire.

Après l’entrée en guerre des États-Unis, John Wayne voulut s’engager pour partir combattre en Europe. Mais, marié et père de quatre enfants, sa demande fut rejetée à plusieurs reprises. Sa participation se réduisit alors à des visites dans des camps. Il déclara plus tard  : « J’ai toujours eu honte de ne pas avoir combattu. Lorsque j’interprète un officier à la tête de son commando, j’ai une piètre opinion de moi-même. »

Patriote et soldat au cinéma

JULES DASSIN (qui est aussi le père de Joe Dassin )

Il retrouva Marlène Dietrich en 1942 dans une nouvelle adaptation du roman de Rex BeachLes Écumeurs, avec un jeune premier, Randolph Scott, puis dans La Fièvre de l’or noir, qui connut un accueil chaleureux de la part du public. Wayne incarna également un pilote de l’armée américaine combattant les Japonais dans Les Tigres volants, film de propagande réalisé par David MillerSacramento, un nouveau western, fut choisi par John Wayne car il devait incarner un pharmacien, une manière de rendre hommage à son père décédé en 1938.

Les années suivantes, John Wayne tourna une série de films de guerre  : Quelque part en France de Jules Dassin

JULES DASSIN (qui est aussi le père de Joe Dassin )

JULES DASSIN (qui est aussi le père de Joe Dassin )

où il incarna un pilote réfugié en Normandie, puis Alerte aux marines. Aux côtés d’ Anthony Quinn, il incarna un colonel américain luttant avec les résistants philippins dans Retour aux Philippines. Républicain et patriote, Wayne critiqua par la suite le travail du réalisateur Edward Dmytryk, qui fut lié au parti communiste et figura sur la liste des Dix d’Hollywood, ainsi que le scénario. Il retrouva ensuite John Ford pour Les Sacrifiés – qui se déroule pendant la guerre du Pacifique – aux côtés d’un jeune acteur, Robert Montgomery. Le film rapporta de l’argent et se classa parmi les vingt plus gros succès de l’année.

Entre temps, John Wayne revint au western dans L’Amazone aux yeux verts, revenant sur sa déclaration de ne plus jamais en tourner. Scénarisé et interprété par son ami Paul Fix, le film imposa durablement l’image virile, nonchalante et misogyne de son personnage.

En revanche, King Vidor ne peut le diriger avec Hedy Lamarr dans Duel au soleil (1946), western lyrique et exacerbé finalement interprété par Gregory Peck et Jennifer Jones et devenu un classique. Il enchaîna par la suite quelques films passés inaperçus, La Femme du pionnierSans réserve avec Claudette Colbert et L’Ange et le mauvais garçon. Pour faire « rentrer l’argent », il tourna également Taïkoun, de nouveau avec Anthony Quinn. En 1948, John Wayne, devenu une vedette importante, faisait partie des acteurs préférés du public américain, avec Clark GableGary Cooper et Humphrey Bogart.

Hawks, la Cavalerie et le Pacifique

En 1947, John Ford tourna le premier volet d’une trilogie consacrée à la cavalerie américaine, Le Massacre de Fort Apache avec pour vedettesHenry Fonda et John Wayne dans un rôle d’officier « humain et pacifiste ». Tourné à Monument Valley pour un budget modeste, le film réunit également Ward Bond et Victor McLaglen. John Wayne, habitué aux humeurs du réalisateur, fut un soutien psychologique précieux pour le jeune John Agar, martyrisé par Ford48. L’accueil public fut chaleureux. Il enchaina avec un rôle de nouveau refusé par Gary Cooper, celui de Tom Dunson dans La Rivière rouge de Howard Hawks qui signait là son premier western. Dans un rôle de cow-boy dur et brutal, Wayne eut pour partenaire Montgomery Clift avec qui il ne s’entendit pas immédiatement. Ce film tourné en extérieurs fut également un grand succès, rapportant plus de dix millions de dollars. Et s’il ne fut pas récompensé, John Wayne impressionna John Ford qui déclara par la suite àHawks : « Je ne savais pas que ce grand fils de pute pouvait jouer ».

OLIVER HARDY

 

En 1948, il engagea à nouveau John Wayne pour Le fils du désert, film en technicolor avec Harry Carey Jr., tourné dans la vallée de la Mort. Wayne tourna ensuite deux films, Le Réveil de la sorcière rouge avec Gail Russell et Le Bagarreur du Kentucky avec Oliver Hardy,

Oliver Hardy

Oliver Hardy

western sans moyens. Deuxième épisode de la trilogie de la cavalerie de FordLa Charge héroïque fut tourné en 1949 à Monument Valley et remporta un grand succès. L’année suivante, Rio Grande, suite du Massacre de Fort Apache, le mit en scène aux côtés de Maureen O’Haraqui devint une partenaire fidèle en même temps qu’une grande amie.

John Wayne enfila de nouveau l’uniforme de l’armée américaine dans trois films : Iwo Jima de Allan Dwan, pour lequel il fut nommé aux Oscars56Opération dans le Pacifique puis Les Diables de Guadalcanal de Nicholas Ray (qui désavoua le film par la suite, au même titre que Wayne qui le considérait comme une œuvre mineure), clôturant ainsi sa série de films en hommage aux combattants de la guerre du Pacifique.

1952-1959 : Une incarnation de l’Amérique à l’écran, un héros aux multiples visages

En 1952, John Wayne tourna à nouveau avec Maureen O’Hara et John Ford. Si Ford ne peut engager le couple d’acteurs pour son adaptation de What Price Glory (qu’ils ont joué sous sa direction sur scène), ils se consolent largement avec L’Homme tranquille, tourné en Irlande (terre des ancêtres du réalisateur), pour un cachet dérisoire. Le film, qui racontait le retour d’un boxeur américain dans son pays d’origine, fut un gros succès commercial dans le monde entier et remporta l’Oscar du Meilleur Film. Big Jim McLain, réalisé la même année parEdward Ludwig le mettait dans la peau d’un enquêteur de la Commission sur les activités anti-américaines au service du sénateur McCarthyL’Homme de bonne volonté, réalisé en 1953 par Michael Curtiz ne remporta pas le succès espéré et orienta de nouveau John Wayne vers des films héroïques. Sous la direction de William Wellman, il tourna Aventure dans le Grand Nord, qu’il coproduisit, et refusa un rôle principal dans Géant (qui fut interprété par Rock Hudson). Également coproducteur de Hondo, l’homme du désert, il fut obligé de reprendre le rôle titre, la star du film Glenn Ford étant en désaccord avec le réalisateur, puis retrouva l’équipe de Aventure dans le Grand Nord pour un nouveau film catastrophe, Écrit dans le ciel. Le film fut un grand succès public, nommé aux Oscars (seule la musique de Dimitri Tiomkin reçut la récompense). Sa collaboration avec Lana Turner pour Le Renard des océans fut houleuse, mais il s’entendit à merveille avec Lauren Bacall sur le tournage de L’Allée sanglante, qui fut un succès immédiat.

 La Prisonnière du désert a été désigné plus grand western de tous les temps par l’American Film Institute.

Le tournage du Conquérant en 1956 fut éprouvant65. Produit par Howard Hughes et réalisé par Dick Powell, il mettait en scène John Wayne dans le rôle … du chef asiatique Gengis Khan, avec Susan Hayward pour partenaire.

 

Tourné près d’un site d’essais nucléaires, il fut probablement à l’origine du cancer de l’acteur (et d’une grande partie de l’équipe du film). En outre, il fut un lourd échec au box-office. La même année, Wayne tourna un nouveau western sous la direction de John FordLa Prisonnière du désert. Tourné sur deux saisons (l’hiver et l’été), à Monument Valley notamment, le film permit à John Wayne de créer un personnage sombre et violent. Le film fut un énorme succès à sa sortie et plusieurs critiques louèrent le travail du réalisateur. En outre, il est aujourd’hui considéré par l’American Film Institute comme le plus grand western de tous les temps.

 

En 1957, de nouveau avec Ford, il tourna L’aigle vole au soleil, un film de guerre adapté de la biographie du héros Frank Wead, avant d’enchainer avec un film d’espionnage, Les espions s’amusent. Mise en scène par Joseph von Sternberg, avec l’actrice Janet Leigh, cette comédie d’espionnage était considérée par John Wayne comme son plus mauvais film. L’année suivante, il forma un couple à l’écran avec Sophia Loren dans La Cité disparue, tourné en partie en Italie par Henry Hathaway, puis entama le tournage du Barbare et la Geisha, sous la direction de John Huston. Les relations furent souvent tendues entre les deux hommes, et le film fut un échec. Wayne fut engagé de nouveau par Howard Hawks pour jouer dans Rio Bravo, aux côtés de Dean Martin et Rick Nelson. Construit comme l’opposition scénaristique du Train sifflera trois fois, le film fut un gros succès populaire et critique. Son nouveau projet avec John Ford et William HoldenLes Cavaliers, fut difficile : le scénario était complexe, le réalisateur vieillissait, des tensions intervinrent entre les sociétés de production et un cascadeur se tua sur le tournage.

susan hayward

susan hayward

1960-1976 : La fin du géant

John Wayne réalise en 1960 Alamo, qui fut une très belle fresque historique. Néanmoins le scénariste de ce film se permit quelques libertés par rapport aux causes et au déroulement de la bataille. En réalisant ce film, John Wayne souhaitait montrer l’abnégation des hommes à défendre une cause qui leur semble juste, telle la république ou la liberté. L’acteur reste fidèle à ce genre et retrouve à plusieurs reprises Henry Hathaway (1960 : Le Grand Sam avec Stewart Granger, 1965 : Les Quatre Fils de Katie Elder avec Dean Martin, 1969 : Cent dollars pour un shérif), Howard Hawks (1966 : El Dorado avec Robert Mitchum, 1970 : Rio Lobo avec Jennifer O’Neill), et bien sûr Ford pour L’Homme qui tua Liberty Valance (1962) face àJames Stewart, plus tard tournant beaucoup avec Andrew V. McLaglen (1963 : Le Grand McLintock qui réunit Wayne avec Maureen O’Hara et Yvonne De Carlo, 1969 : Les Géants de l’Ouest face à Rock Hudson, 1970 : Chisum, 1973 : Les Cordes de la potence).

 

La star continue de privilégier le film d’aventure  : exotique (en 1962 Hatari ! de Hawks), de guerre (en 1962 Le Jour le plus long, en 1965 Première Victoire d’Otto Preminger avec Kirk Douglas, en 1966 L’Ombre d’un géant avec Yul Brynner et Frank Sinatra). Il participe aux superproductions Le Plus Grand Cirque du monde d’Hathaway (1964) avec Rita Hayworth

Rita Hayworth

Rita Hayworth

etClaudia Cardinale et La Plus Grande Histoire jamais contée de George Stevens (1965) où il incarne le centurion de la Crucifixion. Finalement il ne se détend vraiment à l’écran que chez Ford, dans La Taverne de l’Irlandais (1963).

Lui-même revient à la mise en scène en 1968 pour le très polémique Les Bérets verts. L’essentiel est ailleurs : miné par la maladie mais toujours très actif, ce grand séducteur de l’écran s’offre un dernier tour avec sa partenaire favorite, Maureen O’Hara, dans Big Jake en 1971 (que Wayne coréalise), et un duel avec une autre géante, Katharine Hepburn, dans le western humoristique Une bible et un fusil (1975). Sur le tard, il tourne deux policiers : Un silencieux au bout du canon de John Sturges (1974) et Brannigan (1975). L’année de sa mort, sa carrière se clôt sur un western au titre mythique : Le Dernier des géants, dirigé par Don Siegel, où John retrouve James Stewart et Lauren Bacall. Une époque disparaît.

En 1964, on diagnostique chez Wayne un cancer du poumon. Des rumeurs affirment que le responsable de ce cancer était le site nucléaire de Yucca Flat, proche du plateau de cinéma lors du tournage du film Le Conquérant. Patriote, John Wayne pensait que les six paquets de cigarettes qu’il fumait par jour en étaient la cause.

 John Wayne dans Rio Bravo

Toujours présent à l’écran dans des premiers rôles malgré la maladie jusqu’en 1976, il décède finalement d’un cancer de l’estomac le 11 juin 1979. D’après son fils Patrick, il se convertit au catholicisme peu avant sa mort . Il est enterré au cimetière de Pacific View à Corona del Mar.

Engagement politique

John Wayne était connu pour ses opinions patriotiques, anti-communistes et conservatrices. Star du parti républicain, il s’impliqua dans la création de la Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals, une association américaine de cinéma conservatrice. S’il n’a pas été incorporé pendant la Seconde Guerre mondiale pour des raisons familiales, il a toujours soutenu l’effort de guerre américain  : il incarnera toutes les catégories de soldats américains et cosigne, en 1968, avec Les Bérets verts le seul film américain ouvertement pro-guerre du Vietnam.

En 1964, il soutient encore la candidature de Barry Goldwater à la présidence des États-Unis et, en 1968, est approché pour être lui-même le candidat du parti républicain. Il déclina la proposition au prétexte qu’il ne pensait pas que le public pourrait envoyer un acteur à la Maison-Blanche. Il fut même approché pour être le colistier du candidat dixiecrat George Wallace. Il ne donna pas suite. John Wayne fut cependant un ardent soutien de son ami, l’acteur Ronald Reagan, lors de ses candidatures au poste de gouverneur de Californie en 1966 et 1970.

Famille

Il est le père de Michael Wayne (19342003), acteur et producteur, et de Patrick Wayne (né en 1939), acteur.

Décoration

Le Congrès américain lui décerne le 26 mai 1979 la Médaille d’or du Congrès (plus haute distinction civile qui puisse être accordée à un citoyen). Événement exceptionnel car cette décoration ne fut décernée que deux fois à des acteurs du cinéma, John Wayne et Francis Albert Sinatra, dit Frank Sinatra, le 14 mai 1997.

John Wayne the legend

John Wayne the legend

 

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JOHN WAYNE La légende


John WAYNE: Considéré comme l’américain patriote, héroique, symbolisant à lui seul     JOHN WAYNE Marion Mitchell Morrison, dit John Wayne, né le 26 mai 1907 à Winterset dans l’Iowa, aux États…

Source : JOHN WAYNE La légende

ANGIE DICKINSON


Angie Dickinson (born September 30, 1931) is an American actress. She began her career on television, appearing in many anthology series during 1950s, before landing her breakthrough role in the 1959 western film Rio Bravo, for which she received Golden Globe Award for New Star of the Year.

Dickinson has appeared in more than 50 films, including Ocean’s 11 (1960), The Sins of Rachel Cade (1961), Jessica (1962), Captain Newman, M.D. (1963), The Killers (1964), The Art of Love (1965), The Chase (1966) and the neo-noir classic Point Blank (1967). From 1974 to 1978, Dickinson starred as Sergeant Leann “Pepper” Anderson in the NBC crime series Police Woman, for which she received Golden Globe Award for Best Actress – Television Series Drama and three Primetime Emmy Award for Outstanding Lead Actress in a Drama Series nominations.

During her later career, Dickinson starred in a number of television movies and miniseries, also playing supporting roles in films such as Sabrina (1995), Pay It Forward (2000) and Big Bad Love (2001). As lead actress, she starred in the 1980 erotic crime thriller Dressed to Kill, for which she received a Saturn Award for Best Actress.

Dickinson, the second of four daughters, was born Angeline Brown (called “Angie” by family and friends) in Kulm, North Dakota, the daughter of Fredericka (née Hehr) and Leo Henry Brown.

Her family is of German descent and she was raised Roman Catholic.

Her father was a small-town newspaper publisher and editor, working on the Kulm Messenger and the Edgeley Mail.

In 1942, her family moved to Burbank, California, where she attended Bellarmine-Jefferson High School, graduating in 1947 at 15 years of age. The previous year, she had won the Sixth Annual Bill of Rights essay contest.

She studied at Glendale Community College and in 1954 graduated from Immaculate Heart College with a degree in business. Taking a cue from her publisher father, she had intended to be a writer. While a student from 1950–52, she worked as a secretary at Lockheed Air Terminal in Burbank (now Bob Hope Airport) and in a parts factory. She became Angie Dickinson in 1952, when she married football player Gene Dickinson.

Dickinson entered a beauty pageant in 1953 and placed second. The exposure brought her to the attention of a television industry producer, who asked her to consider a career in acting. She studied the craft and a few years later was approached by NBC to guest-star on a number of variety shows, including The Colgate Comedy Hour. She soon met Frank Sinatra, who became a lifelong friend. She later was cast as Sinatra’s wife in the film Ocean’s 11.

On New Year’s Eve 1954, Dickinson made her television acting debut in an episode of Death Valley Days. This led to other roles in such productions as Matinee Theatre (eight episodes), Buffalo Bill Jr., City Detective, It’s a Great Life (two episodes), Gray Ghost, General Electric Theater, Broken Arrow, The People’s Choice (twice), Meet McGraw (twice), Northwest Passage, Gunsmoke, The Virginian, Tombstone Territory, Cheyenne, and The Restless Gun.

In 1956, Dickinson was cast as Ann Drew, who slips a gun to her jailed husband, Harry (John Craven), a former associate of the Jesse James gang, in the ABC/Desilu western series, The Life and Legend of Wyatt Earp, starring Hugh O’Brian. In the story line, Harry vowed never to go to prison and was shot to death while escaping.

In 1957, she was cast as Amy Bender in Richard Boone’s series “Have Gun-Will Travel” in the episode “A Matter of Ethics.” She played the sister of a man who was killed and who wanted the murderer lynched.

In 1958, she was cast as Laura Meadows in the episode “The Deserters” of an ABC/Warner Brothers western series, Colt .45, with Wayde Preston.

That year she also played the role of defendant Mrs. Fargo in the Perry Mason episode “The Case of the One-Eyed Witness.”

Dickinson went on to create memorable characters in Mike Hammer, Wagon Train, and Men into Space. In 1965, she had a recurring role as Carol Tredman on NBC’s Dr. Kildare. She had a memorable turn as the duplicitous murder conspirator in a 1964 episode of The Fugitive series with David Janssen and fellow guest star Robert Duvall. She was at her evil best as an unfaithful wife and bank robber in the 1958 “Wild Blue Yonder” episode of Rod Cameron’s syndicated television series State Trooper.

She starred in two Alfred Hitchcock Hour episodes, “Captive Audience” with James Mason on Oct. 18, 1962, and “Thanatos Palace Hotel” on Feb. 1, 1965.

Dickinson’s motion picture career began with a small, uncredited role in Lucky Me (1954) starring Doris Day, followed by The Return of Jack Slade (1955), Man with the Gun (1955), and Hidden Guns (1956). She had her first starring role in Gun the Man Down (1956) with James Arness, followed by the Sam Fuller cult film China Gate (1957), which depicted an early view of the Vietnam War.

Rejecting the Marilyn Monroe/Jayne Mansfield style of platinum blonde sex-symbolism because she felt it would narrow her acting options, Dickinson initially allowed studios to lighten her naturally brunette hair to only honey-blonde.

She appeared early in her career mainly in B-movies or westerns, including Shoot-Out at Medicine Bend (1957), in which she co-starred with James Garner. In the 1958 crime drama Cry Terror!, Dickinson had a supporting role opposite James Mason and Rod Steiger as a femme fatale.

In 1959, Dickinson’s big-screen breakthrough role came in Howard Hawks’ Rio Bravo, in which she played a flirtatious gambler called “Feathers” who becomes attracted to the town sheriff played by Dickinson’s childhood idol John Wayne. The film co-starred Dean Martin, Ricky Nelson, and Walter Brennan. When Hawks sold his personal contract with her to a major studio without her knowledge, she was unhappy. Dickinson nonetheless became one of the more prominent leading ladies of the next decade, beginning with The Bramble Bush with Richard Burton. She also took a supporting role in Ocean’s 11 with friends Sinatra and Martin, released in 1960.

These were followed by a political potboiler, A Fever in the Blood (1961); a Belgian Congo-based melodrama, The Sins of Rachel Cade (1961), in which she played a missionary nurse tempted by lust; a scheming woman in Rome Adventure (1962), filmed in Italy, and the title role in Jean Negulesco’s Jessica (1962) with Maurice Chevalier, in which she played a young midwife resented by the married women of the town, set in Sicily.

Angie would also share the screen with friend Gregory Peck as a military nurse in the dark comedy Captain Newman, M.D. (1963).

For The Killers (1964), originally intended to be the very first made-for-television movie but released to theatres due to its violent content, Dickinson played a femme fatale opposite future U.S. President Ronald Reagan in his last movie role.

Directed by Don Siegel, it was a remake of the 1946 version based on a story by Ernest Hemingway and the only film Reagan made in which he was cast as a villain. He viciously slaps Dickinson in one of the film’s scenes.[8]

Dickinson co-starred in the comedy The Art of Love (1965), playing the love interest of both James Garner and Dick Van Dyke. She joined a star-studded Arthur Penn/Sam Spiegel production, The Chase (1966), along with Marlon Brando, Jane Fonda, Robert Redford, and Robert Duvall. That same year she was featured in Cast a Giant Shadow, a war story with Kirk Douglas.

Dickinson’s best movie of this era was arguably John Boorman’s cult classic Point Blank (1967), a lurid crime drama with Lee Marvin as a criminal betrayed by his wife and best friend and out for revenge. The film epitomized the stark urban mood of the period, and its reputation has grown through the years.

Westerns would continue to be a part of her work in the late ’60s, when she starred in The Last Challenge opposite Glenn Ford, in Young Billy Young with Robert Mitchum, and in Sam Whiskey, where she gave rising star Burt Reynolds his first on-screen kiss.

In 1971, she played a lascivious substitute high school teacher in the dark comedy Pretty Maids All in a Row for director Roger Vadim and writer-producer Gene Roddenberry, in which her character seduces a sexually inexperienced student, portrayed by John David Carson, against the backdrop of a series of murders of female students at the same high school; it was a box-office failure. In 1972’s The Outside Man, a French movie shot in L.A., with Jean-Louis Trintignant, directed by Jacques Deray, she plays the wife of a mobster. In 1973, she co-starred with Roy Thinnes in the supernatural thriller The Norliss Tapes, a TV movie produced and directed by Dan Curtis.

One of Dickinson’s best known and most sexually provocative movie roles followed, that of the tawdry widow Wilma McClatchie from the Great Depression romp Big Bad Mama (1974) with William Shatner and Tom Skerritt. Although well into her forties at the time, she appeared nude in several scenes, which created interest in the movie and a new generation of male fans for Dickinson.

A 1966 Esquire magazine cover gained Dickinson additional fame and notoriety, her having posed in nothing but a sweater and a pair of panty hose. The photo became so iconic that, while celebrating the magazine’s 70th anniversary in 2003, the Dickinson pose was recreated for the cover by Britney Spears.

Police Woman

Dickinson as Pepper Anderson, 1975 in Police Woman

Dickinson returned to the small screen in March 1974 for an episode of the critically acclaimed hit anthology series Police Story. That one guest appearance proved to be so popular that NBC offered Dickinson her own television show, which became a ground-breaking weekly series called Police Woman; it was the first successful dramatic TV series to feature a woman in the title role. At first, Dickinson was reluctant, but when producers told her she could become a household name, she accepted the role. They were right.

In the series, she played Sgt. Leann “Pepper” Anderson, an officer of the Los Angeles Police Department’s Criminal Conspiracy Unit who often works undercover.

The show became a hit, reaching number one in many countries in which it aired during its first year. It ran for four seasons and Dickinson would win a Golden Globe award, and receive Emmy nominations for three consecutive years.

dickinson police woman

Angie Dickinson

Co-starring on the show was Earl Holliman as Sergeant Bill Crowley, Anderson’s commanding officer, along with Charles Dierkop as investigator Pete Royster and Ed Bernard as investigator Joe Styles.

The series ran from 1974 to 1978. The same year the show ended, Dickinson reprised her Pepper Anderson character on the television special Ringo, co-starring with Ringo Starr and John Ritter. She also parodied the part in the 1975 and 1979 Bob Hope Christmas specials for NBC. She would do the same years later on the 1987 Christmas episode of NBC’s Saturday Night Live.

Police Woman caused a surge of applications for employment from women to police departments around the United States; journalists who have in recent years examined the inspiration for long-term female law enforcement officials to adopt this vocation as their own have been surprised by how often Dickinson’s Police Woman has been referenced.

Dickinson and Police Woman proved that a female lead could carry an hour-long television series, paving the way for several female-starring, hour-long TV series during the 1970s and 1980s, such as Charlie’s Angels, Wonder Woman, The Bionic Woman and Cagney and Lacey. In 1987, the Los Angeles Police Department awarded Dickinson an honorary doctorate, which led her to quip, “Now you can call me Doctor Pepper.”

Dickinson

On occasion during the 1970s, Dickinson took part in the popular Dean Martin Celebrity Roast on television, and herself was the guest of honor on August 2, 1977, roasted by a dais of celebrities that included James Stewart, Orson Welles and her Police Woman series co-star Earl Holliman.

The 1980s

Having done a television series plus the mini-series Pearl (1978) about the Pearl Harbor bombing of 1941, Dickinson’s career in feature films appeared to be in decline. But she returned to the big screen in Brian De Palma’s erotic thriller Dressed to Kill (1980), for which she gained considerable notice, particularly for a long, silent scene in a museum before the character meets her fate. The role of Kate Miller, a sexually frustrated New York housewife, earned her a 1981 Saturn Award for Best Actress. “The performers are excellent,” wrote Vincent Canby in his July 25, 1980 New York Times review, “especially Miss Dickinson.”

She took a less substantial role in 1981’s Death Hunt, reuniting her with Lee Marvin, and also appeared in Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen. Earlier that year, she had been the first choice to play the character Krystle Carrington on the television series Dynasty but, deciding she wanted to spend more time with her daughter, she turned it down; the role instead went to Linda Evans. In the mid-1980s Dickinson declined the role of Sable Colby on the Dynasty spin-off, The Colbys.

After nixing her own Johnny Carson-produced prospective sitcom, The Angie Dickinson Show, in 1980 after only two episodes had been shot because she did not feel she was funny enough, the private-eye series Cassie & Co. became her unsuccessful attempt at a television comeback. She then starred in several TV movies, such as One Shoe Makes It Murder (1982), Jealousy (1984), A Touch of Scandal (1984), and Stillwatch (1987). She had a pivotal role in the highly rated mini-series Hollywood Wives (1985), based on a novel by Jackie Collins.

In 1982, and again in 1986, Dickinson appeared in two of Perry Como’s Christmas specials for the ABC television network, in both of which she did something she was not known to have done before: singing. The specials in which she appeared, and in which she sang songs, were Perry Como’s Christmas In Paris, produced on location in Paris, France, which was transmitted on Saturday, December 18, 1982, and The Perry Como Christmas Special, produced on location in San Antonio, Texas, and transmitted on Saturday, December 6, 1986. As of early January of 2013, these two specials were not known to be available on home video.[citation needed] Dickinson later denied having sung on camera since then in an interview with Larry King conducted at the approximate time of her appearance in Duets.

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In motion pictures, Dickinson reprised her role as Wilma McClatchie for Big Bad Mama II (1987) and completed the television movie Kojak: Fatal Flaw, in which she was reunited with Telly Savalas. She co-starred with Willie Nelson and numerous buddies in the 1988 television western Once Upon a Texas Train.

She was presented one of the Golden Boot Awards in 1989 for her contributions to western cinema.

1990s and 2000s

In the 1993 ABC miniseries Wild Palms, produced by Oliver Stone, she was the sadistic, militant sister of Senator Tony Kruetzer, played by Robert Loggia. That same year, she starred as a ruthless Montana spa owner in Gus Van Sant’s Even Cowgirls Get the Blues with Uma Thurman.

In 1995, Sydney Pollack cast her as the prospective mother-in-law of Greg Kinnear in the romantic comedy Sabrina starring Harrison Ford, a remake of the Billy Wilder classic. She played Burt Reynolds’ wife in the thriller The Maddening and the mother of Rick Aiello and Robert Cicchini in the National Lampoon comedy The Don’s Analyst. In 1997, she seduced old flame Artie (Rip Torn) in an episode of HBO’s The Larry Sanders Show called “Artie and Angie and Hank and Hercules.”

Dickinson acted out the alcoholic, homeless mother of Helen Hunt’s character in Pay It Forward (2000); the grandmother of Gwyneth Paltrow’s character in the drama Duets (2000), and the mother of Arliss Howard’s character in Big Bad Love (2001), co-starring Debra Winger.

Having appeared in the original Ocean’s 11 (1960) with good friends Frank Sinatra and Dean Martin, four decades later she made a brief cameo in the 2001 remake with George Clooney and Brad Pitt.

An avid poker player, during the summer of 2004 she participated in the second season of Bravo’s Celebrity Poker Showdown. After announcing her name, host Dave Foley said, “Sometimes, when we say ‘celebrity,’ we actually mean it.”

Dickinson is a recipient of the state of North Dakota’s Rough Rider Award.

In 1999, Playboy ranked Dickinson No. 42 on their list of the “100 Sexiest Stars of the Century.” In 2002, TV Guide ranked her No. 3 on a list of the “50 Sexiest Television Stars of All Time,” behind Diana Rigg and George Clooney (who tied for No. 1).

In 2009, Dickinson starred in a Hallmark Channel film, Mending Fences. It is her last screen role to date.

Personal life

With husband-composer Burt Bacharach and new child, 1966

She was married to Gene Dickinson, a former football player, from 1952 to 1960. Close friends with John Kenneth Galbraith and Catherine Galbraith, her extensive visits to them and touring when John was American Ambassador to India is amply recounted in Galbraith memoirs including Ambassador’s Journal and A Life in Our Times. Dickinson kept her married name after her first divorce.

She married Burt Bacharach in 1965. They remained a married couple for 15 years, though late in their marriage, they had a period of separation where each dated other people.

Their daughter, Lea Nikki, known as Nikki, arrived a year after they were married. Born three months prematurely, Nikki suffered from chronic health problems, including visual impairment; she was later diagnosed with Asperger syndrome. Burt composed the music of the song Nikki for their fragile young daughter, and Angie rejected many roles to focus on caring for their daughter. Nikki’s parents eventually placed her at the Wilson Center, a psychiatric residential treatment facility for adolescents in Faribault, Minnesota, where she remained for nine years. Later, Nikki studied geology at California Lutheran University, but her poor eyesight prevented her from pursuing a career in that field. On January 4, 2007, Nikki killed herself by suffocation in her apartment in the Ventura County suburb of Thousand Oaks. She was 40.

In a joint statement, Dickinson and Bacharach said, “She quietly and peacefully committed suicide to escape the ravages to her brain brought on by Asperger’s… She loved kitties, earthquakes, glacial calving, meteor showers, science, blue skies and sunsets, and Tahiti. She was one of the most beautiful creatures created on this earth, and she is now in the white light, at peace.”

In a 2006 interview with NPR, Dickinson stated that she was a Democrat. She supported John F. Kennedy’s presidential campaign in 1960.

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Filmography

Film

Year Title Role Notes
1954 Lucky Me Party Guest Uncredited
1955 Tennessee’s Partner Abby Dean
1955 The Return of Jack Slade Polly Logan
1955 Man with the Gun Kitty Uncredited
1956 Down Liberty Road Mary Short film
1956 Hidden Guns Becky Carter
1956 Tension at Table Rock Cathy
1956 Gun the Man Down Janice
1956 The Black Whip Sally Morrow
1957 Shoot-Out at Medicine Bend Priscilla King
1957 China Gate Lucky Legs
1957 Calypso Joe Julie
1957 Run of the Arrow Yellow Moccasin Voice
1958 I Married a Woman Screen Wife
1958 Cry Terror! Eileen Kelly
1959 Rio Bravo Feathers
1960 I’ll Give My Life Alice Greenway Bradford
1960 The Bramble Bush Fran
1960 Ocean’s Eleven Beatrice Ocean
1961 A Fever in the Blood Cathy Simon
1961 The Sins of Rachel Cade Rachel Cade
1962 Jessica Jessica Brown Visconti
1962 Rome Adventure Lyda Kent
1963 Captain Newman, M.D. Lt. Francie Corum
1964 The Killers Sheila Farr
1965 The Art of Love Laurie Gibson
1966 The Chase Ruby Calder
1966 Cast a Giant Shadow Emma Marcus
1966 The Poppy Is Also a Flower Linda Benson
1967 Point Blank Chris
1967 The Last Challenge Lisa Denton
1969 Sam Whiskey Laura Breckenridge
1969 Some Kind of a Nut Rachel Amidon
1969 Young Billy Young Lily Beloit
1971 Pretty Maids All in a Row Miss Betty Smith
1971 The Resurrection of Zachary Wheeler Dr. Layle Johnson
1972 The Outside Man Jackie Kovacs
1974 Big Bad Mama Wilma McClatchie
1979 L’homme en colère Karen
1980 Klondike Fever Belinda McNair
1980 Dressed to Kill Kate Miller
1981 Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen Dragon Queen
1981 Death Hunt Vanessa McBride
1987 Big Bad Mama II Wilma McClatchie
1993 Even Cowgirls Get the Blues Miss Adrian
1995 Sabrina Ingrid Tyson
1996 The Maddening Georgina Scudder
1996 The Sun, the Moon and the Stars Abbie McGee
2000 The Last Producer Poker Player Cameo
2000 Duets Blair
2001 Pay It Forward Grace
2001 Big Bad Love Mrs. Barlow
2001 Ocean’s Eleven Boxing Spectator Cameo
2004 Elvis Has Left the Building Bobette

Television

Year Title Role Notes
1954 I Led 3 Lives Comrade Margaret Episode: “Asylum”
1954 The Mickey Rooney Show Receptionist Episode: “The Executive”
1954 Death Valley Days Salina Harris 3 episodes
1955 City Detective Cigarette Girl Episode: “The Perfect Disguise”
1955 Buffalo Bill, Jr. Anna Louise Beaumont Episode: “The Death of Johnny Ringo”
1955 Matinee Theatre 7 episodes
1955 It’s a Great Life Myra Episode: “The Raffle Ticket”
1956 General Electric Theater Shaw Episode: “Try to Remember”
1956 It’s a Great Life Rita Moore Episode: “The Voice”
1956 The Life and Legend of Wyatt Earp Ann Drew Episode: “One of Jesse’s Gang”
1956 Chevron Hall of Stars Bertha Episode: “Mr. Thompson”
1956 Four Star Playhouse Episode: “The Rites of Spring”
1956 The Millionaire Jane Carr / Janice Corwin Episode: “Millionaire Jane Carr”
1956 Schlitz Playhouse of Stars Ann Episode: “Always the Best Man”
1956 Broken Arrow Terry Weaver Episode: “The Conspirators”
1957 The Gray Ghost Edie Page Episode: “Point of Honor”
1957 Gunsmoke Rose Daggit Episode: “War Party”
1957 Alcoa Theatre Mrs. Garron Episode: “Circumstantial”
1957 Have Gun – Will Travel Amy Bender Episode: “A Matter of Ethics”
1956-1957 The Lineup Doris Collins 3 episodes
1957 M Squad Hazel McLean Episode: “Diamond Hard”
1957 Meet McGraw Mary Gaan Episode: “Tycoon”
1957 Meet McGraw Lisa Parish Episode: “McGraw in Reno”
1958 The Restless Gun Evelyn Niemack Episode: “Imposter for a Day”
1958 Perry Mason Marian Gallagher Episode: “The Case of the One-Eyed Witness”
1958 The Bob Cummings Show Milly Episode: “Bob and Automation”
1958 Tombstone Territory Dolores Episode: “Geronimo”
1958 State Trooper Betty Locke Episode: “Wild Green Yonder”
1958 Colt .45 Laura Meadows Episode: “The Deserters”
1958 Studio 57 Episode: “Gambler’s Luck”
1958 The People’s Choice Geraldine Gibson Hexley Episodes: “Rollo Makes Good” and “Rollo’s Wedding”
1958 Mike Hammer Lucille Hart Episode: “Letter Edged in Blackmail”
1958 Mike Hammer Rita Patten Episode: “Look at the Old Man Go”
1958 Target Betty Nelson Episode: “Unreasonable Doubt”
1958 Northwest Passage Rose Carver Episode: “The Bound Women”
1958 Man with a Camera Norma Delgado Episode: “Closeup on Violence”
1959 Wagon Train Clara Duncan Episode: “The Clara Duncan Story”
1959 Men Into Space Mary McCauley Episode: “Moon Probe”
1960 Lock Up Betty Nelson Episode: “Sentenced to Die”
1962 Checkmate Karen Vale Episode: “Remembrance of Crimes Past”
1962 The Alfred Hitchcock Hour Janet West Episode: “Captive Audience”
1962 The Dick Powell Show Judy Maxwell Episode: “No Strings Attached”
1964 The Fisher Family Helen Episode: “Bright Shadows”
1965 The Fugitive Norma Sessions Episode: “Brass Ring”
1965 The Man Who Bought Paradise Ruth Paris Pilot
1965 The Alfred Hitchcock Hour Ariane Shaw Episode: “Thanatos Palace Hotel”
1965 Dr. Kildare Carol Tredman 3 episodes
1966 The Virginian Annie Carlson Episode: “Ride to Delphi”
1966 Bob Hope Presents the Chrysler Theatre Christina Episode: “And Baby Makes Five”
1968 A Case of Libel Anita Corcoran Television film
1970 The Love War Sandy Television film
1971 Thief Jean Melville Television film
1971 The Man and the City Charlene Episode: “Running Scared”
1971 See the Man Run Joanne Taylor Television film
1972 Ghost Story Carol Finney Episode: “Creatures of the Canyon”
1973 The Norliss Tapes Ellen Sterns Cort Television film
1973 Hec Ramsey Sarah Detweiler Episode: “The Detroit Connection”
1974 Pray for the Wildcats Nancy McIlvain Television film
1974 Police Story Lisa Episode: “The Gamble”
1977 A Sensitive, Passionate Man Marjorie ‘Margie’ Delaney Television film
1974-1978 Police Woman Sgt. Suzanne ‘Pepper’ Anderson Series regular, 91 episodes
1978 Ringo Sgt. Suzanne ‘Pepper’ Anderson Television film
1978 Overboard Lindy Garrison Television film
1978 Pearl Midge Forrest Miniseries
1979 The Suicide’s Wife Diana Harrington Television film
1981 Dial M for Murder Margot Wendice Television film
1982 Cassie & Co. Cassie Holland Series regular, 13 episodes
1982 One Shoe Makes It Murder Fay Reid Television film
1984 Jealousy Georgia / Laura / Ginny Television film
1984 A Touch of Scandal Katherine Gilvey Television film
1984 Hollywood Wives Sadie LaSalle Miniseries
1987 Stillwatch Abigail Winslow Television film
1987 Police Story: The Freeway Killings Officer Anne Cavanaugh Television film
1988 Once Upon a Texas Train Maggie Hayes Television film
1989 Fire and Rain Beth Mancini Television film
1989 Prime Target Sgt. Kelly Mulcahaney Television film
1991 Empty Nest Jackie Sheridan Episode: “Almost Like Being in Love”
1991 Kojak: Fatal Flaw Carolyn Payton Television film
1992 Treacherous Crossing Beverly Thomas Television film
1993 Wild Palms Josie Ito Miniseries
1993 Daddy Dearest Mrs. Winters Episode: “Mother Love”
1996 Remembrance Margaret Fullerton Television film
1997 Deep Family Secrets Rénee Chadway Television film
1997 The Don’s Analyst Victoria Leoni Television film
1997 Diagnosis Murder Capt. Cynthia Pike Episode: “Murder Blues”
1997 Ellen Betsy Episode: “G.I. Ellen”
1997 George & Leo Sheila Smith Episode: “The Witness”
1999 Sealed with a Kiss Lucille Ethridge Television film
2004 Judging Amy Evelyn Worth Episode: “Catching It Early”
2009 Mending Fences Ruth Hanson Television film

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Sources Wikipedia

JOHN WAYNE La légende


John WAYNE: Considéré comme l’américain patriote, héroique, symbolisant à lui seul

 

 

JOHN WAYNE

john wayne

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Marion Mitchell Morrison, dit John Wayne, né le 26 mai 1907 à Winterset dans l’Iowa, aux États-Unis, et mort le 11 juin 1979 àLos Angeles, est un acteurréalisateur et producteur américain.

S’il a joué dans des films policiers, des films de guerre et quelques comédies romantiques, c’est dans ses nombreux westernsque John Wayne s’est réellement imposé, sous la direction de deux réalisateurs particulièrement : John Ford (La Chevauchée fantastiqueLe Massacre de Fort ApacheLa Charge héroïqueRio GrandeLa Prisonnière du désert ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance) et Howard Hawks (La Rivière rougeRio BravoEl Dorado ou Rio Lobo). Il tourna également plusieurs films avec Henry Hathaway dont Cent dollars pour un shérif, qui lui valut en 1970 l’unique Oscar de sa carrière.

En 1960, il passa derrière la caméra pour réaliser une fresque historique d’envergure, Alamo, relatant les derniers jours de Davy Crockett et ses compagnons lors de la guerre d’indépendance du Texas. Huit ans plus tard, il coréalisa Les Bérets verts, film engagé justifiant l’intervention américaine au Viêt Nam. Ses deux réalisations reflètent l’engagement personnel de John Wayne, républicain et ardent patriote

Classé 13e plus grande star de légende par l’American Film Institute en 1999, John Wayne est certainement un des acteurs les plus représentatifs du western, une incarnation à lui seul de l’Amérique conquérante. Surnommé « The Duke » (le Duc), il reste toujours aujourd’hui, grâce à ses films, le symbole d’une certaine virilité. Il interpréta ce rôle d’homme viril, dur, solitaire et un peu machiste tout au long de sa carrière, ce qui lui fit déclarer : « J’ai joué John Wayne dans tous mes films et ça m’a plutôt pas mal réussi ».

Enfance et scolarité

 

Glendale aujourd’hui, où vécut John Wayne de 1916 à 1924.

Né dans une famille modeste et presbytérienne, son père est Clyde Leonard Morrison (1884–1937), d’ascendance irlandaise et écossaise et fils d’un vétéran de la Guerre de Sécession, Marion Mitchell Morrison (1845–1915). Sa mère est Mary Alberta Brown (1885–1970), d’origine irlandaise. En décembre 1912 naquit son frère Robert. Ses parents changèrent alors son identité en Marion Mitchell Morrison (toutefois il a souvent affirmé que son vrai nom aurait été Marion Michael Morrison).

John Wayne

John Wayne

 

Peu après son père eut des lésions aux poumons et fut contraint de « changer d’air » pour sa santé. Il mit en vente sa pharmacie et acheta une maison délabrée près du désert des Mojaves, à Palmdale, et des terres où il décida de faire pousser du maïs. Sa femme et ses enfants vinrent le rejoindre en 1914. « Je crois que c’était une misérable baraque. Ni gaz, ni électricité, ni eau courante. […] Nous étions absolument coupés du monde. » C’est pour aider son père qu’il apprit à se servir d’un fusil et à monter à cheval. « Je suis très à l’aise en selle, mais je ne suis pas amoureux des chevaux. Ils sont seulement utiles dans une ferme ou pour tourner un film. »

Lassée du climat rude et de la pauvreté de la famille, Mary Morrison poussa son mari à tout vendre. Ils partirent à Glendale, faubourg de Los Angeles, en 1916, où le père trouva un emploi dans une pharmacie5. Ils déménagèrent régulièrement, s’installant à chaque fois dans une maison plus petite. Marion devint vite un bon élève, lisant beaucoup à la bibliothèque municipale. À douze ans, il enchaîna, en parallèle des cours, des petits boulots  : livreur de journaux, livreur, ouvreur du cinéma Palace.

Son premier vrai souvenir d’un film est probablement Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse avec Rudolph Valentino6. Grâce à son job d’ouvreur, il pouvait accéder à un très grand nombre de films, dont des westerns avec Harry Carey ou des films d’aventures avec Douglas Fairbanks. Il se lia d’amitié avec Bob Steele, future star de westerns des années 1920. C’est aussi dès cette époque que Marion fut surnommé « Big Duke » en référence à son chien, « Little Duke », qu’il emmenait partout avec lui. Au collège, il appartenait aux clubs sportifs et culturels, et fit du théâtre, non comme acteur, mais comme accessoiriste. Ses rares performances d’acteur ne furent pas convaincantes, trop pétrifié qu’il était par le trac

Sportif et accessoiriste

En 1924, l’Université de Californie du Sud décida de recruter les meilleurs éléments des clubs alentours pour sa propre équipe de football, les Trojans, dont Marion Morrison. Pouvant faire ses études gratuitement grâce à une bourse sportive, il fut aussi initié à une fraternité, Sigma Chi8. Il rencontra peu après la vedette Tom Mix, qui assistait à tous les matchs de l’équipe. Appréciant la carrure du jeune homme, il lui offrit un rôle dans un film qu’il devait tourner quelques mois après.

Entre-temps, lors d’un weekend à Balboa, il fut victime d’un accident de bodysurf : il se déchira un muscle de l’épaule après une chute qui le fit entrer en contact avec le fond, tenta vainement quelque temps de continuer le football mais fut évincé de l’équipe, avec toutefois un diplôme de la Fédération de football. Il n’y joua plus jamais. L’été au studio, la star méprisa le jeune Morrison, qui fut toutefois engagé, mais comme accessoiriste.

 
La rencontre avec John Ford fut décisive pour la carrière de John Wayne, même si c’est Raoul Walshqui lui confia son premier grand rôle
 
.
 

Après une figuration sur le film The drop Kick, il fut appelé sur le tournage de Maman de mon cœur, dirigé par John Ford, réalisateur déjà respecté à Hollywood. Celui-ci décida un jour de provoquer gentiment le jeune footballeur Morrison en le faisant se mettre en position, puis en lui faisant mordre la poussière. La pareille que lui rendit aussitôt le jeune homme le fit grimper dans l’estime du réalisateur.

JOHN FORD

JOHN FORD

JOHN WAYNE

john wayne

Il l’embaucha d’ailleurs comme acteur sur son film suivant, La Maison du bourreau, dans un petit rôle de paysan condamné par un juge. John Ford le fit d’abord renvoyer à cause de son comportement (il fut pris d’un fou rire), puis le rappela et tourna la scène.

À partir de 1928, il décida de ne plus aller à l’université. N’ayant plus la bourse accordée grâce à l’équipe de football, il ne pouvait s’offrir les cours. Il retourna à la Fox et devint accessoiriste pendant trois années. « J’ai été menuisier, manœuvre, électricien, charpentier, peintre et tapissier. J’ai tout fait, je connais tous les problèmes du métier et les trucs pour les résoudre. » Il travailla alors de nouveau avec John Ford et d’autres réalisateurs, et fit un peu de figuration, notamment dans Words and musicRough Romance ou Cheer up and smile. Dans Salute, il se confronta pour une des premières fois à un autre étudiant-footballeur voulant participer au film de Ford, Wardell Bond. Dans Hommes sans femmes il fut engagé comme cascadeur, mais payé au tarif d’un accessoiriste

JW young

JW young

Le faux départ

Le cinéma parlant avait rendu difficile la réalisation de westerns. Le réalisateur Raoul Walsh prouva le contraire en coréalisant In Old Arizona qui fut un gros succès. La Fox voulut alors lui confier la réalisation d’un grand western, au budget d’un million de dollars. Des acteurs de théâtre furent engagés  : Tyrone Power et Ian Keith. Pour le rôle principal, le choix s’orienta vers Gary Cooper, mais celui-ci était indisponible car sous contrat avecSamuel Goldwyn. Walsh remarqua alors par hasard cet accessoiriste qui déchargeait un camion, Duke Morrison, puis décida de lui faire faire un bout d’essai. Le producteur délégué et le réalisateur décidèrent juste après de lui faire changer de nom. Par admiration pour le général Anthony Wayne, on lui trouva un nom. Et tout bêtement parce que « John » faisait Américain et simple, on lui donna ce prénom. Ainsi Duke Morrison devint John Wayne, sans même avoir été consulté.

Le tournage de La Piste des géants commença à Yuma. Wayne fut victime d’une dysenterie qui l’obligea à un régime et lui fit perdre trois semaines de tournage. Le film fut tourné en70 mm, près de vingt ans avant le CinemaScope. La première mondiale eut lieu le 24 octobre 1930 dans un grand cinéma de Hollywood et la société de production fit faire à sa nouvelle vedette une promotion mensongère, lui inventant une nouvelle biographie.

Le film fut un échec notoire et la conséquence pour John Wayne fut de redevenir un acteur inconnu, sous contrat, à 75 dollars la semaine. De plus, il se fâcha quelque temps avec John Ford

Les années 1930 : entre échecs et nouveau départ

Un acteur de séries B

Duke fut engagé en 1930 pour tourner Girls demand excitement, une comédie musicale dirigée par un chorégraphe de New York parfaitement inexpérimenté, avec Virginia Cherrill. Puis avec Loretta Young, ce fut Three girls lost. Présenté le 1er mai 1931, le film fut résumé par un critique par : « Tout cela est assez idiot ! » La Fox ne renouvela pas le contrat de John Wayne, qui fut embauché par Harry Cohn, grand patron de la Columbia, qui lui fit tourner un autre film sans intérêt, Men are like that. Ces films permirent toutefois à Wayne de se faire un public. Mais une brouille avec Cohn lui fit perdre son statut de vedette, et il devint un second rôle, au profit de Tim McCoy notamment. Il n’oublia jamais cette offense et, devenu une grande vedette, refusa toujours de tourner pour la Columbia.

La mode était aux films d’aviation. John Wayne, qui venait de prendre un agent, Al Kingston, tourna L’ombre d’un aigle. C’est sur ce tournage qu’il rencontra Yakima Canutt, qui allait devenir l’un des cascadeurs les plus connus du cinéma américain. Il enchaîna avec Hurricane express où il interprétait un aviateur décidé à venger son père, tué dans un accident de chemin de fer. Le 24 juin 1933, il se maria enfin à celle qu’il aimait depuis des années, Josie (Josephine Saenz).

cette dernière lui permit d’obtenir un petit rôle, celui d’un boxeur, dans La Vie de Jimmy Dolan avec Douglas Fairbanks. Al Kingston arrangea ensuite un entretien avec Trem Carr et Leo Ostrow qui venaient de fonder la sociétéMonogram Pictures et Duke se vit offrir un contrat de huit westerns par an, payés 2500 $. Il tourna la même année Les Cavaliers du destin où il fut un cow-boy chantant. Exaspéré par cette expérience humiliante, il déclara plus tard que sa chansonnette en play-back lui donnait l’impression « d’être une foutue pédale. » Pourtant cette époque laissa à Wayne de bons souvenirs, il déclara plus tard  : « D’avril à septembre on travaillait comme des dingues pour fournir de la pellicule aux petites salles qui achetaient la production en bloc et d’avance. Puis, à la fin de l’été, je filais chasser la palombe. Ensuite c’était la saison des oies sauvages et des canards. […] Oui c’était le bon temps

LORETTA YOUNG

LORETTA YOUNG

De nouvelles expériences navrantes

Marié et à présent père, John Wayne refusa un nouveau contrat de 24 000 $ proposé par Herbert J. Yates pour Monogram Pictures, las de vivre loin de sa famille et de ses enfants. Il s’essaya sans succès à la gestion d’une agence immobilière. Puis, sous le nom de Duke Morrison, devint boxeur et fit quelques combats dans le Nevada19. Encore une fois, sans grand succès. Résolu à revenir au cinéma, il tenta de se faire remarquer par Cecil B. DeMille,

cecil_b_de_mille

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en vain. Son ami Paul Fix lui proposa alors une pièce de théâtre, Red Sky At Evening, avecSally Blane. D’abord enthousiasmé, il déchanta assez vite, se rappelant ses expériences navrantes de jeunesse. La seule et unique représentation fut un désastre  : ayant vidé une bouteille de whisky pour se donner du courage, Wayne entra sur scène ivre, oubliant ses répliques et demandant : « Où suis-je? »

Il reprit alors le chemin des studios et tourna pour Universal quelques films où il abandonnait son personnage de cow-boy. Entre 1936 et 1937, il tourna ainsi Les Pirates de la merConflic où il joua un boxeur, I Cover de war dans le rôle d’un reporter, et L’idole de la foule. Produits à coûts réduits, ces films furent des échecs cuisants. Son public fidèle ne voulait de John Wayne qu’il ne fût qu’un cow-boy, sachant se battre et manier son pistolet. Il revint alors vers Herbert J. Yates et tourna d’autres films médiocres, dont certains ne sortirent qu’une fois John Wayne devenu une star.

« Sauvé » par John Ford

À l’été 1937, John Ford invita Wayne à bord de son bateau, l’Araner, et lui donna à lire un scénario de Dudley NicholsLa Chevauchée fantastique, pour avoir son avis quant à l’acteur qui pourrait endosser le premier rôle. Vexé, il proposa néanmoins Lloyd Nolan. Ce n’est que le lendemain que Ford lui demanda : « Idiot, tu penses que tu ne pourrais pas le jouer le rôle ? » Mais les producteurs envisageaient plutôt des vedettes confirmées  : Gary Cooper et Marlène Dietrich.

Le réalisateur réussit finalement à imposer Wayne et Claire Trevor, ainsi que d’autres acteurs expérimentés, tels que Thomas Mitchell ou George Bancroft.

Le film fut tourné d’octobre à décembre 1938, avec un budget modeste. Quelques scènes furent filmées à Monument Valley, le reste en CalifornieYakima Canutt doubla John Wayne, notamment lors de la grande attaque de la diligence. Ce dernier fut tout au long du tournage tyrannisé par le réalisateur, Ford le reprenant sans cesse sur sa façon de marcher, de jouer, de parler. « Je l’aurais tué. Il me mettait en rage. Mais Ford savait ce qu’il faisait. Il savait que j’avais honte d’être un cow-boy de westerns de séries B et de me retrouver là, en compagnie de ces grandes vedettes. » Ford offrit à son acteur vedette l’une des « plus belles entrées de star de l’histoire du cinéma », avec son fameux mouvement de caméra laissant apparaître Ringo Kid, une selle dans une main, un fusil dans l’autre.

GARY COOPER

GARY COOPER

La Chevauchée fantastique fut un succès public et reçut sept nominations aux Oscar du cinéma. Les conséquences furent nombreuses  : le western comme genre de cinéma fut réhabilité (le critique Frank S. Nugent écrivit  : « Dans un grand geste superbe, John Ford a balayé dix ans d’artifice et de compromis et a réalisé un film qui fait chanter la caméra ») et John Wayne sortit enfin de l’impasse dans laquelle il se trouvait depuis le début des années 1930.

1940-1951 : L’affirmation d’un héros de cinéma américain

Des retrouvailles professionnelles

 John Wayne dans Les Naufrageurs des mers du sud, de Cecil B. DeMille, en 1942.

Le succès international de La Chevauchée fantastique fit de John Wayne une star, auprès du public et des réalisateurs. Son salaire fut multiplié par trois, puis par onze en 1946, et il devint alors un des acteurs les plus chers avec Gary Cooper ou Clark Gable. Il retrouva le réalisateur Raoul Walsh en 1940 pour un western sur fond de guerre civile, L’Escadron noir, avec Claire Trevor. La même année, il fut engagé pour incarner un Américain accueillant des réfugiés allemands fuyant le régime nazi dans Les Déracinés, et retrouva John Ford pour Les Hommes de la mer. Tourné rapidement et pour un coût relativement modeste, le film ne fut pas un succès public. De plus, Wayne n’était toujours pas pris au sérieux par le réalisateur qui ne le pensait pas capable de jouer des rôles plus complexes. Il tourna un dernier film cette année 1940, La Maison des sept péchés, première collaboration avec Marlène Dietrich, avec qui il s’entendit à merveille33.

PAULETTE GODARD

 

Il fut contacté par le réalisateur Cecil B. DeMille. Wayne, qui n’avait pas oublié sa première rencontre infructueuse avec lui, refusa de jouer dans son film, en lui adressant une longue notice visant à modifier le scénario. DeMille le rappela, John Wayne se fit prier et, après plusieurs discussions, DeMille obtint que John Wayne tournât dans Les Naufrageurs des mers du sud, en compagnie de Ray Milland et Paulette Goddard,

PAULETTE GODARD

PAULETTE GODARD

l’histoire d’un pilleur d’épaves dans les Caraïbes. Le tournage fut agréable, l’entente parfaite, ce qui fit déclarer à Wayne  : « Après avoir tourné avec lui, j’ai pu garder la tête haute, en dépit des films dégueulasses que je devais faire pour Republic. » L’année 1942 vit également Lady for a Night, de Leigh Jason avec Joan Blondell pour partenaire.

Après l’entrée en guerre des États-Unis, John Wayne voulut s’engager pour partir combattre en Europe. Mais, marié et père de quatre enfants, sa demande fut rejetée à plusieurs reprises. Sa participation se réduisit alors à des visites dans des camps. Il déclara plus tard  : « J’ai toujours eu honte de ne pas avoir combattu. Lorsque j’interprète un officier à la tête de son commando, j’ai une piètre opinion de moi-même. »

Patriote et soldat au cinéma

JULES DASSIN (qui est aussi le père de Joe Dassin )

Il retrouva Marlène Dietrich en 1942 dans une nouvelle adaptation du roman de Rex BeachLes Écumeurs, avec un jeune premier, Randolph Scott, puis dans La Fièvre de l’or noir, qui connut un accueil chaleureux de la part du public. Wayne incarna également un pilote de l’armée américaine combattant les Japonais dans Les Tigres volants, film de propagande réalisé par David MillerSacramento, un nouveau western, fut choisi par John Wayne car il devait incarner un pharmacien, une manière de rendre hommage à son père décédé en 1938.

Les années suivantes, John Wayne tourna une série de films de guerre  : Quelque part en France de Jules Dassin

JULES DASSIN (qui est aussi le père de Joe Dassin )

JULES DASSIN (qui est aussi le père de Joe Dassin )

où il incarna un pilote réfugié en Normandie, puis Alerte aux marines. Aux côtés d’ Anthony Quinn, il incarna un colonel américain luttant avec les résistants philippins dans Retour aux Philippines. Républicain et patriote, Wayne critiqua par la suite le travail du réalisateur Edward Dmytryk, qui fut lié au parti communiste et figura sur la liste des Dix d’Hollywood, ainsi que le scénario. Il retrouva ensuite John Ford pour Les Sacrifiés – qui se déroule pendant la guerre du Pacifique – aux côtés d’un jeune acteur, Robert Montgomery. Le film rapporta de l’argent et se classa parmi les vingt plus gros succès de l’année.

Entre temps, John Wayne revint au western dans L’Amazone aux yeux verts, revenant sur sa déclaration de ne plus jamais en tourner. Scénarisé et interprété par son ami Paul Fix, le film imposa durablement l’image virile, nonchalante et misogyne de son personnage.

En revanche, King Vidor ne peut le diriger avec Hedy Lamarr dans Duel au soleil (1946), western lyrique et exacerbé finalement interprété par Gregory Peck et Jennifer Jones et devenu un classique. Il enchaîna par la suite quelques films passés inaperçus, La Femme du pionnierSans réserve avec Claudette Colbert et L’Ange et le mauvais garçon. Pour faire « rentrer l’argent », il tourna également Taïkoun, de nouveau avec Anthony Quinn. En 1948, John Wayne, devenu une vedette importante, faisait partie des acteurs préférés du public américain, avec Clark GableGary Cooper et Humphrey Bogart.

Hawks, la Cavalerie et le Pacifique

En 1947, John Ford tourna le premier volet d’une trilogie consacrée à la cavalerie américaine, Le Massacre de Fort Apache avec pour vedettesHenry Fonda et John Wayne dans un rôle d’officier « humain et pacifiste ». Tourné à Monument Valley pour un budget modeste, le film réunit également Ward Bond et Victor McLaglen. John Wayne, habitué aux humeurs du réalisateur, fut un soutien psychologique précieux pour le jeune John Agar, martyrisé par Ford48. L’accueil public fut chaleureux. Il enchaina avec un rôle de nouveau refusé par Gary Cooper, celui de Tom Dunson dans La Rivière rouge de Howard Hawks qui signait là son premier western. Dans un rôle de cow-boy dur et brutal, Wayne eut pour partenaire Montgomery Clift avec qui il ne s’entendit pas immédiatement. Ce film tourné en extérieurs fut également un grand succès, rapportant plus de dix millions de dollars. Et s’il ne fut pas récompensé, John Wayne impressionna John Ford qui déclara par la suite àHawks : « Je ne savais pas que ce grand fils de pute pouvait jouer ».

OLIVER HARDY

 

En 1948, il engagea à nouveau John Wayne pour Le fils du désert, film en technicolor avec Harry Carey Jr., tourné dans la vallée de la Mort. Wayne tourna ensuite deux films, Le Réveil de la sorcière rouge avec Gail Russell et Le Bagarreur du Kentucky avec Oliver Hardy,

Oliver Hardy

Oliver Hardy

western sans moyens. Deuxième épisode de la trilogie de la cavalerie de FordLa Charge héroïque fut tourné en 1949 à Monument Valley et remporta un grand succès. L’année suivante, Rio Grande, suite du Massacre de Fort Apache, le mit en scène aux côtés de Maureen O’Haraqui devint une partenaire fidèle en même temps qu’une grande amie.

John Wayne enfila de nouveau l’uniforme de l’armée américaine dans trois films : Iwo Jima de Allan Dwan, pour lequel il fut nommé aux Oscars56Opération dans le Pacifique puis Les Diables de Guadalcanal de Nicholas Ray (qui désavoua le film par la suite, au même titre que Wayne qui le considérait comme une œuvre mineure), clôturant ainsi sa série de films en hommage aux combattants de la guerre du Pacifique.

1952-1959 : Une incarnation de l’Amérique à l’écran, un héros aux multiples visages

En 1952, John Wayne tourna à nouveau avec Maureen O’Hara et John Ford. Si Ford ne peut engager le couple d’acteurs pour son adaptation de What Price Glory (qu’ils ont joué sous sa direction sur scène), ils se consolent largement avec L’Homme tranquille, tourné en Irlande (terre des ancêtres du réalisateur), pour un cachet dérisoire. Le film, qui racontait le retour d’un boxeur américain dans son pays d’origine, fut un gros succès commercial dans le monde entier et remporta l’Oscar du Meilleur Film. Big Jim McLain, réalisé la même année parEdward Ludwig le mettait dans la peau d’un enquêteur de la Commission sur les activités anti-américaines au service du sénateur McCarthyL’Homme de bonne volonté, réalisé en 1953 par Michael Curtiz ne remporta pas le succès espéré et orienta de nouveau John Wayne vers des films héroïques. Sous la direction de William Wellman, il tourna Aventure dans le Grand Nord, qu’il coproduisit, et refusa un rôle principal dans Géant (qui fut interprété par Rock Hudson). Également coproducteur de Hondo, l’homme du désert, il fut obligé de reprendre le rôle titre, la star du film Glenn Ford étant en désaccord avec le réalisateur, puis retrouva l’équipe de Aventure dans le Grand Nord pour un nouveau film catastrophe, Écrit dans le ciel. Le film fut un grand succès public, nommé aux Oscars (seule la musique de Dimitri Tiomkin reçut la récompense). Sa collaboration avec Lana Turner pour Le Renard des océans fut houleuse, mais il s’entendit à merveille avec Lauren Bacall sur le tournage de L’Allée sanglante, qui fut un succès immédiat.

 La Prisonnière du désert a été désigné plus grand western de tous les temps par l’American Film Institute.

Le tournage du Conquérant en 1956 fut éprouvant65. Produit par Howard Hughes et réalisé par Dick Powell, il mettait en scène John Wayne dans le rôle … du chef asiatique Gengis Khan, avec Susan Hayward pour partenaire.

 

Tourné près d’un site d’essais nucléaires, il fut probablement à l’origine du cancer de l’acteur (et d’une grande partie de l’équipe du film). En outre, il fut un lourd échec au box-office. La même année, Wayne tourna un nouveau western sous la direction de John FordLa Prisonnière du désert. Tourné sur deux saisons (l’hiver et l’été), à Monument Valley notamment, le film permit à John Wayne de créer un personnage sombre et violent. Le film fut un énorme succès à sa sortie et plusieurs critiques louèrent le travail du réalisateur. En outre, il est aujourd’hui considéré par l’American Film Institute comme le plus grand western de tous les temps.

 

En 1957, de nouveau avec Ford, il tourna L’aigle vole au soleil, un film de guerre adapté de la biographie du héros Frank Wead, avant d’enchainer avec un film d’espionnage, Les espions s’amusent. Mise en scène par Joseph von Sternberg, avec l’actrice Janet Leigh, cette comédie d’espionnage était considérée par John Wayne comme son plus mauvais film. L’année suivante, il forma un couple à l’écran avec Sophia Loren dans La Cité disparue, tourné en partie en Italie par Henry Hathaway, puis entama le tournage du Barbare et la Geisha, sous la direction de John Huston. Les relations furent souvent tendues entre les deux hommes, et le film fut un échec. Wayne fut engagé de nouveau par Howard Hawks pour jouer dans Rio Bravo, aux côtés de Dean Martin et Rick Nelson. Construit comme l’opposition scénaristique du Train sifflera trois fois, le film fut un gros succès populaire et critique. Son nouveau projet avec John Ford et William HoldenLes Cavaliers, fut difficile : le scénario était complexe, le réalisateur vieillissait, des tensions intervinrent entre les sociétés de production et un cascadeur se tua sur le tournage.

susan hayward

susan hayward

1960-1976 : La fin du géant

John Wayne réalise en 1960 Alamo, qui fut une très belle fresque historique. Néanmoins le scénariste de ce film se permit quelques libertés par rapport aux causes et au déroulement de la bataille. En réalisant ce film, John Wayne souhaitait montrer l’abnégation des hommes à défendre une cause qui leur semble juste, telle la république ou la liberté. L’acteur reste fidèle à ce genre et retrouve à plusieurs reprises Henry Hathaway (1960 : Le Grand Sam avec Stewart Granger, 1965 : Les Quatre Fils de Katie Elder avec Dean Martin, 1969 : Cent dollars pour un shérif), Howard Hawks (1966 : El Dorado avec Robert Mitchum, 1970 : Rio Lobo avec Jennifer O’Neill), et bien sûr Ford pour L’Homme qui tua Liberty Valance (1962) face àJames Stewart, plus tard tournant beaucoup avec Andrew V. McLaglen (1963 : Le Grand McLintock qui réunit Wayne avec Maureen O’Hara et Yvonne De Carlo, 1969 : Les Géants de l’Ouest face à Rock Hudson, 1970 : Chisum, 1973 : Les Cordes de la potence).

 

La star continue de privilégier le film d’aventure  : exotique (en 1962 Hatari ! de Hawks), de guerre (en 1962 Le Jour le plus long, en 1965 Première Victoire d’Otto Preminger avec Kirk Douglas, en 1966 L’Ombre d’un géant avec Yul Brynner et Frank Sinatra). Il participe aux superproductions Le Plus Grand Cirque du monde d’Hathaway (1964) avec Rita Hayworth

Rita Hayworth

Rita Hayworth

etClaudia Cardinale et La Plus Grande Histoire jamais contée de George Stevens (1965) où il incarne le centurion de la Crucifixion. Finalement il ne se détend vraiment à l’écran que chez Ford, dans La Taverne de l’Irlandais (1963).

Lui-même revient à la mise en scène en 1968 pour le très polémique Les Bérets verts. L’essentiel est ailleurs : miné par la maladie mais toujours très actif, ce grand séducteur de l’écran s’offre un dernier tour avec sa partenaire favorite, Maureen O’Hara, dans Big Jake en 1971 (que Wayne coréalise), et un duel avec une autre géante, Katharine Hepburn, dans le western humoristique Une bible et un fusil (1975). Sur le tard, il tourne deux policiers : Un silencieux au bout du canon de John Sturges (1974) et Brannigan (1975). L’année de sa mort, sa carrière se clôt sur un western au titre mythique : Le Dernier des géants, dirigé par Don Siegel, où John retrouve James Stewart et Lauren Bacall. Une époque disparaît.

En 1964, on diagnostique chez Wayne un cancer du poumon. Des rumeurs affirment que le responsable de ce cancer était le site nucléaire de Yucca Flat, proche du plateau de cinéma lors du tournage du film Le Conquérant. Patriote, John Wayne pensait que les six paquets de cigarettes qu’il fumait par jour en étaient la cause.

 John Wayne dans Rio Bravo

Toujours présent à l’écran dans des premiers rôles malgré la maladie jusqu’en 1976, il décède finalement d’un cancer de l’estomac le 11 juin 1979. D’après son fils Patrick, il se convertit au catholicisme peu avant sa mort . Il est enterré au cimetière de Pacific View à Corona del Mar.

Engagement politique

John Wayne était connu pour ses opinions patriotiques, anti-communistes et conservatrices. Star du parti républicain, il s’impliqua dans la création de la Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals, une association américaine de cinéma conservatrice. S’il n’a pas été incorporé pendant la Seconde Guerre mondiale pour des raisons familiales, il a toujours soutenu l’effort de guerre américain  : il incarnera toutes les catégories de soldats américains et cosigne, en 1968, avec Les Bérets verts le seul film américain ouvertement pro-guerre du Vietnam.

En 1964, il soutient encore la candidature de Barry Goldwater à la présidence des États-Unis et, en 1968, est approché pour être lui-même le candidat du parti républicain. Il déclina la proposition au prétexte qu’il ne pensait pas que le public pourrait envoyer un acteur à la Maison-Blanche. Il fut même approché pour être le colistier du candidat dixiecrat George Wallace. Il ne donna pas suite. John Wayne fut cependant un ardent soutien de son ami, l’acteur Ronald Reagan, lors de ses candidatures au poste de gouverneur de Californie en 1966 et 1970.

Famille

Il est le père de Michael Wayne (19342003), acteur et producteur, et de Patrick Wayne (né en 1939), acteur.

Décoration

Le Congrès américain lui décerne le 26 mai 1979 la Médaille d’or du Congrès (plus haute distinction civile qui puisse être accordée à un citoyen). Événement exceptionnel car cette décoration ne fut décernée que deux fois à des acteurs du cinéma, John Wayne et Francis Albert Sinatra, dit Frank Sinatra, le 14 mai 1997.

John Wayne the legend

John Wayne the legend

 

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