Joseph Ira Dassin, dit Joe Dassin, né le 5 novembre 1938 à New York et mort le 20 août 1980 à Papeete (Tahiti), est un chanteur, compositeur et écrivain américano-français. En seize ans de carrièr…
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JOE DASSIN L’INOUBLIABLE… UNFORGETTABLE
Joseph Ira Dassin, dit Joe Dassin, né le 5 novembre 1938 à New York et mort le 20 août 1980 à Papeete (Tahiti), est un chanteur, compositeur et écrivain américano-français.
En seize ans de carrière (1964-1980), il a connu de nombreux succès dans la francophonie et ailleurs2, notamment en Finlande, en Grèce et en Allemagne 3 : Joe Dassin a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde4 dont près de 17 millions de disques en France, soit 10 millions de singles et 7 millions d’albums
Biographie et parcours professionnel
Naissance et famille
Joe Dassin est le fils de Jules Dassin (1911-2008), réalisateur de films, et de Béatrice Launer (1913-1994), violoniste virtuose, tous deux de nationalité américaine.
Il a deux sœurs, Richelle (surnommée « Ricky ») et Julie (surnommée « la petite »).
Son grand-père, Samuel Dassin, était un émigré juif russe originaire d’Odessa.
A son arrivée en Amérique, ne parlant pas anglais, il dit simplement qu’il venait d’Odessa aux services d’immigration. Ces derniers l’enregistrèrent sous le nom de « Dassin ».
Les années 1960
Jeunesse
Joe Dassin et ses parents habitent New York puis Los Angeles où il apprend le piano, le banjo et la guitare auprès de sa mère.
Son père ayant brièvement appartenu au Parti communiste américain (jusqu’à la conclusion du pacte germano-soviétique) est dénoncé par un membre du parti, le réalisateur Edward Dmytryk, désireux de s’affranchir des soupçons qui pèsent sur lui et cédant à la pression de la commission des activités anti-américaines.
Aussi la famille s’expatrie en 1950 en Europe où elle déménage de nombreuses fois .
Suivant son père dans ses tournages, Joe Dassin connait onze écoles : il étudie notamment dans plusieurs collèges en Angleterre, en Italie, à l’Institut Le Rosey en Suisse.
Il passe son bac à Grenoble. Il obtient la mention « bien ».
Supportant mal la séparation de ses parents en 1954, il décide de venger son père, chassé comme un paria, en regagnant les États-Unis.
Il finance ses études par différents jobs (plongeur dans un restaurant, chauffeur-livreur, testeur psychologique, DJ dans la radio WCX de Détroit) ou en interprétant, dans les cafés autour du campus ou lors de mariages, des airs de son chanteur préféré Georges Brassens, mais est trop timide pour chanter devant un vrai public. C’est en fréquentant le milieu musical qu’il fait la connaissance de Pete Seeger et Bob Dylan.
Il étudie d’abord la médecine puis choisit la spécialité de l’ethnologie.
Il soutient une thèse d’ethnologie sur la tribu des Indiens Hopis à l’université du Michigan et reçoit le diplôme de « professeur assistant » le jour de ses 23 ans.
Son doctorat en poche, il est réformé par les autorités militaires à cause d’un souffle au cœur.
Alors qu’il envisage une carrière d’écrivain, il revient en 1962 en France où il rejoint sa mère et ses sœurs.
Il écrit un roman et des nouvelles, écrit pour des magazines américains (New Yorker, Playboy), travaille comme technicien pour son père, puis fait quelques figurations dans ses films.

Joe Dassin à l’olympia
Son père l’engage comme assistant sur le tournage de « Topkapi », film où il fait une brève apparition dans le rôle de Josef.
Le 13 décembre 1963, il rencontre sa compagne, Maryse Massiera, chez Eddie Barclay . L’année suivante, il double des films américains et écrit des articles pour Playboy et The New Yorker.
En 1965, il apparaît dans le film Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac, aux côtés d’Eddie Constantine, Nicole Courcel et Graziella Galvani, et dans Lady L. .
Il est (aussi) assistant-metteur en scène sur le tournage de What’s New Pussycat?..
Premiers échecs (1964-1965)
Maryse Massiera est une connaissance de Catherine Régnier, secrétaire chez CBS Records, entreprise qui s’est récemment installée en France afin d’y distribuer les disques de ses stars américaines.
Maryse fait donc passer à son amie une bande sur laquelle Joe Dassin entonne un folk song américain, Freight Train.
Son objectif est de graver cette bande sur un disque simple afin de l’offrir à Joe Dassin pour son anniversaire.
A l’écoute de la bande, CBS est convaincue de lancer son premier artiste francophone. Ainsi, le 26 décembre 1964, Joe Dassin est le premier résident français à signer avec une maison de disques américaine. Il enregistre quatre titres (dont la version française de Freight Train), accompagné de l’orchestre de Oswald d’Andréa. Deux chansons sont signées Jean-Michel Rivat et Frank Thomas.
Au mois de juin 1965, il sort un nouvel Maxi 45t, dont le titre phare est « Je vais mon chemin ». Ce deuxième disque est un nouvel échec.
Il ne s’écoule qu’à 2 000 exemplaires environ. Et si, en ce début de carrière, Joe Dassin a quelquefois l’occasion d’interpréter ses chansons à la télévision (notamment « Je change un peu de vent » et « Je vais mon chemin » ), les médias s’intéressent plus à lui en tant que fils de Jules Dassin qu’en tant que chanteur.
Début du succès (1965-1966)
Son troisième EP sort à la fin de l’année 1965. Si Bip-bip ne marque pas encore le marché du disque (environ 25 000 exemplaires sont écoulés), ce titre devient son premier succès d’estime.
C’est en tout cas son premier vrai succès radio et pour la première fois de sa carrière, Joe Dassin fait son apparition dans les hit-parades.
Le 31 décembre 1965, Jacques Souplet, nouveau PDG de CBS France, lui présente celui qui deviendra son producteur et ami, Jacques Plait.
En avril 1966, il sort son quatrième EP (sa première collaboration avec Jacques Plait). Deux titres sortent rapidement du lot : « Ça m’avance à quoi » et « Comme la lune ».
Bien que les ventes soient encore modestes, cependant , les titres sont diffusés en boucle sur les radios musicales et contribuent à la popularité grandissante du chanteur.
Joe Dassin est plus que jamais catalogué parmi les chanteurs de folk song de langue française. Au cours de l’été, il sort son premier single, « Guantanamera » ainsi que l’adaptation d’un traditionnel, Katy Cruel.
Joe Dassin effectue également son premier concert en public à l’Ancienne Belgique à Bruxelles. À la fin de l’année, il sort un nouvel EP, « Excuse me lady », ainsi que le tout premier album de sa carrière, Joe Dassin à New-York, album qu’il enregistre à New York. Toujours pas de franc succès commercial, même si Joe Dassin continue lentement sa progression dans les hit-parades.
Reconnaissance (1967-1968)
En janvier 1967, André Salvet et Bernard Chevry créent le MIDEM que Joe Dassin va présenter en deux langues.
Il sort aussi un nouvel EP le 3 mai 1967 . Il obtient le premier vrai réel succès de sa carrière avec « Les Dalton » . « Viens voir le loup », titre de la face B, est éclipsé et n’obtient qu’un succès d’estime.
Sur ce disque, figure la chanson « Hello hello » qui reste le premier texte de Claude Lemesle écrit pour Joe Dassin.
À l’automne 1967, il signe « Bébé requin » pour France Gall et enregistre un nouveau single dont les titres sont « Marie-Jeanne » et « Tout bébé a besoin d’une maman ».

JOE DASSIN ON STAGE ( Listen to Joe Dassin’s Songs on webradios Radio Satellite & Radio Satellite2 )
En mars 1968 sort le nouveau single de Joe Dassin avec La Bande à Bonnot. La chanson devient un classique de l’artiste au fur et à mesure des années. Un mois à peine plus tard, il sort un nouveau 45T, Siffler sur la colline. En pleine période de mai 68, le titre rencontre un grand succès commercial : 500 000 copies sont vendues en France15[réf. incomplète]. Joe Dassin devient avec ce titre une véritable vedette et remporte le premier disque d’or de sa carrière.
En novembre 1968, Joe Dassin confirme son succès en sortant Ma bonne étoile, une reprise d’une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles de Pierre Delanoë.

joe Dassin country music
Le titre s’installe en tête des hit-parades et remporte un nouveau disque d’or (367 000 exemplaires). La face B du disque « Un peu comme toi » apparait également dans les hit-parades. Cette période marque également la fin de la collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas. Le nouveau parolier attitré de Joe Dassin est désormais Pierre Delanoë.
En mars 1969, Le Petit Pain au chocolat, toujours adapté de l’italien par Delanoë, devient son nouveau grand succès (447 000 copies). Joe Dassin est de nouveau en tête des hit-parades.
Tournées et récompenses (1969)
Le 1er avril 1969, Joe Dassin est victime d’un premier infarctus. Reprenant ses tournées, il rencontre Boby Lapointe, qui lui présente Georges Brassens et l’emmène en tournée.
L’année 1969 se poursuit par « Les Champs-Élysées », une adaptation anglaise par Pierre Delanoë de Waterloo Road de Lionel Morton, et « Le Chemin de papa », cosigné par Dassin et Delanoë.
Les deux chansons se vendent à plus de 550 000 exemplaires chacune.
Le 22 octobre 1969, Joe Dassin cloture sa tournée à l’Olympia avant de recevoir le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros pour l’album « Le Chemin de papa », qui est l’album le plus vendu de sa carrière (presque 800 000 exemplaires) et dans lequel il reprend l’ensemble de ses hits précédents : « La Bande à Bonnot », « Siffler sur la colline », « Ma bonne étoile », « Le Petit Pain au chocolat », « les Champs-Élysées », « Le Chemin de papa »ou encore « Mon village du bout du monde ».
L’Amérique et nouveaux tubes (1970)
Alors qu’il est au sommet de sa carrière discographique, il enregistre « L’Amérique » ainsi que « Cécilia », deux adaptations signées Delanoë.
Le disque se vend à plus de 730 000 exemplaires.
L’Amérique devient rapidement sa chanson de référence . Désormais chacun de ses concerts est cloturé par ce titre. Après une tournée au cours de l’été, Joe Dassin est à la recherche de nouveaux titres qui seraient susceptibles de prendre la relève de L’Amérique.
Le retour de l’armée de Claude Lemesle marque un nouveau tournant dans sa carrière.
En effet, à la fin de l’année 1970, celui-ci propose deux chansons à Joe Dassin mais ce dernier les refuse.
De nouveau, Jacques Plait convainc le chanteur d’enregistrer ces deux titres. « La Fleur aux dents »
et « L’Équipe à Jojo » qui remportent un énorme succès.
Les ventes de l’album s’en ressentent (740 000 ventes environ)
Le creux de la vague (1971-1974)
Le 4 janvier 1971, « La Fleur aux dents est mis en vente ».
C’est l’un des grands succès de ce début d’année et 359 000 exemplaires seront vendus.
Fin 1971, Joe Dassin sort un nouvel album ainsi qu’un single extrait de cet album.
La promotion de l’album est correcte et le titre phare de l’album « Elle était oh » se classe dans le top 10 des hit-parades de l’époque, mais Joe Dassin connaît tout de même un premier creux de la vague .
Les ventes connaissent un net fléchissement. hormis « Elle était oh », peu de titres de l’album s’imposent.
« La Mal Aimée du courrier du cœur », « Bye Bye Louis », « La Ligne de vie » sont repris par d’autres artistes et malgré ceci, le succès n’est pas au rendez-vous.
Joe Dassin retrouve le succès lors de l’été 1972 avec « Taka Takata » qui s’écoule à 300 000 exemplaires ce qui lui vaut un nouveau disque d’or.
A la fin de l’année, il sort son nouveau succès 3La Complainte de l’heure de pointe3.
Joe Dassin sort alors son nouvel album intitulé « Joe ».
Fin 1974, Joe Dassin sort un nouvel album. « Vade rétro » et « Si tu t’appelles mélancolie » qui lui permettent de retrouver le succès (384 000 ex).

joe dassin et hélène ségara album
Le 24 mai 1975, est lancé sur la marché « L’Été indien » de Toto Cutugno et de Vito Pallavicini. Titre qui devient le plus grand succès de sa carrière.
Il en vend 950 000 ex en France et quasiment deux millions dans le monde . Le titre est interprété, repris, dans vingt-cinq pays , traduit en plusieurs langues (allemand, italien, espagnol).
Joe Dassin devient le chanteur français le plus apprécié et le plus exporté dans les pays de l’Est, comme l’URSS ou la Pologne.

joe Dassin l’amérique
L’Été indien ne sort sur aucun album studio du chanteur mais figure sur une compilation de ses plus grands succès, sortie à la fin de l’année 1975. L’Été indien est le plus gros succès de l’année 1975 en France et sa version française un plus grand succès que la version originale italienne.
Fin 1975, Joe Dassin sort un nouveau single : La face A « Ça va pas changer le monde » s’accapare la 1re place des hit-parades. La face B « Il faut naître à Monaco » lui permet de se replacer dans un registre musical comique voire ironique.
« Et si tu n’existais pas » (qui est l’un de ses plus grands classiques) et « Salut » lui permettent d’occuper à nouveau les top ( appellés Hit Parade à l’époque).
À la fin des années 1970, Joe participe à plusieurs émissions de Maritie et Gilbert Carpentier avec sa bande composée de Carlos, Jeane Manson, Joelle ( du groupe il était une fois ) , Dave.
Fin 1976, il présente son nouvel album nommé « Le Jardin du Luxembourg » composé à l’attention de Dassin, par Toto Cutugno et Vito Pallavicini. Ce titre est quelque peu boudé par les radios et les télévisions en raison de sa longueur (douze minutes).
Joe Dassin se voit dans l’obligation de présenter une version écourtée du morceau.
Ce titre ne dispose même pas d’une version 45 tours, seul un 45 tours promotionnel verra le jour. Début 1977, ce sont donc « A toi » et « Le Café des trois colombes » qui sortent et remportent un grand succès malgré la vague Disco en cours à cette époque
Le 23 juin 1977, à Paris, Joe Dassin participe au spécial télé Soirée canadienne du Québec à l’Olympia enregistré par la Société Radio-Canada.
Comme chaque fin d’année, il profite des fêtes pour sortir un nouvel album. « Les femmes de ma vie » ne connait pas de succès, au niveau des ventes. En revanche, le single extrait de l’album (sur lequel figure « Dans les yeux d’Émilie » se vend à près de 250 000 exemplaires.
Durant l’été 1978, il enregistre « Si tu penses à moi », adapté de « No Woman, No Cry », un tube de Bob Marley revu par Boney M. Le succès de ce titre est mitigé.
Fin 1978, Joe Dassin atteint ses quinze ans de carrière dans la chanson. Pour l’occasion, il sort un nouvel album intitulé 15 ans déjà.
Le disque obtient un disque d’or pour 100 000 exemplaires vendus
Santé
La santé de Joe Dassin se détériore à cette époque. En décembre 1979, une alerte cardiaque, doublée d’une opération due à un ulcère à l’estomac, l’oblige à annuler toutes ses tournées.
Dans les mois qui suivent, il multiplie les malaises cardiaques, exacerbés par le stress (notamment la procédure juridique concernant la garde de ses enfants depuis son divorce en 1977), l’alcool et la drogue.
Il sort tout de même un ultime single nommé « the guitar don’t lie . Fin juillet 1980, Joe est à nouveau victime d’un infarctus et est hospitalisé à l’hôpital américain de Neuilly.
Décès
Après avoir fait une énorme tournée en Europe dont il en sort très fatigué, sans avoir obéi à son médecin qui lui avait conseillé de se reposer. Il part, donc, à Tahiti pour une quinzaine de jours de vacances et de repos… Le 20 août 1980, Joe Dassin meurt à l’âge de 41 ans à la suite d’un infarctus du myocarde à Papeete (Tahiti).
Il déjeunait alors avec sa famille et des amis dans le restaurant « Chez Michel et Éliane » lorsque soudainement, à 12 h 30, il est pris d’un malaise et s’effondre sur sa chaise.
La seule ambulance de Papeete est indisponible et n’arrive sur les lieux qu’environ quarante minutes après l’attaque cardiaque.
Le cœur de Joe Dassin bat encore à l’hôpital mais de façon très aléatoire. Malgré un massage cardiaque et un essai de réanimation, le médecin ne peut que constater son décès.
Une plaque à sa mémoire est visible à Papeete au bar « le Rétro » sur le front de mer où il est mort, au premier étage. Son monument funéraire se trouve à l’Hollywood Forever Cemetery, cimetière juif d’Hollywood à Los Angeles (Californie).

Joe dassin le meilleur
Vie privée
Le 18 janvier 1966, Joe Dassin se marie avec Maryse Grimaldi. Après avoir avorté à plusieurs reprises « pour qu’elle puisse continuer à le suivre dans ses nombreuses tournées », elle lui donne son premier fils, Joshua, né le 12 septembre 1973 mais mort prématurément, cinq jours après sa naissance.
Joe Dassin est alors animateur d’une série d’émissions radio, Western Story, sur les antennes de Radio Luxembourg.
Séduit par l’environnement de Feucherolles, il y fait construire une très grande maison de 800 m² dans laquelle il vivra avec sa famille de 1975 à 1980. Ses deux enfants y passeront leur petite enfance.
Le 5 mai 1977, il divorce à l’amiable de Maryse Grimaldi. Il a en effet rencontré Christine Delvaux, fille d’un commerçant de Rouen, dans une boîte à la mode de Courchevel où il séjournait pour ses vacances d’hiver.
S’étant perdus de vue, ils se sont retrouvés chez Castel au cours d’une soirée entre amis.
Le 14 janvier 1978, il se marie avec Christine Delvaux à Cotignac. Lors d’un gala qu’il effectue gratuitement dans cette même commune, la municipalité lui offre un terrain. Il fera construire une maison de vacances qu’il occupera plusieurs années. Le 14 septembre 1978, son fils Jonathan naît à l’hôpital américain de Neuilly.
Le 22 mars 1980 naît son second fils, Julien. Christine Delvaux meurt en 1995, à l’âge de 50 ans, foudroyée par une crise d’asthme.

Joe Dassin Les Champs-Élysées
SOURCES: Wikipedia
Pour écouter Joe Dassin et toutes les variétés Françaises: Rendez vous sur “RS2: Radio Satellite2”:
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